En piste depuis début avril pour briguer le poste de directeur général de l’Unesco, Firmin Édouard Matoko, ancien haut fonctionnaire de l’organisation internationale sur l’éducation, jouit désormais du renfort gouvernemental en présentiel pour mener sa campagne de fond et de proximité.
C’est dans ce cadre que le Premier ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a été reçu en audience à Libreville au Gabon par le président Brice Clotaire Oligui Nguema le lundi 28 juillet, avant de continuer un marathon qui le conduira dans les différents pays en Afrique de l’Ouest. L’objectif est d’aller chercher chaque voix auprès de la majorité des 58 pays représentés au conseil de l'agence internationale.
Pour cette première étape, le chef du gouvernement a remis un message qualifié de fraternel émanant du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, à son homologue gabonais, geste interprésidentiel témoignant des liens étroits entre les deux pays. Il a également exprimé la gratitude du Président congolais pour l’accueil réservé lors de la cérémonie d’investiture du président Brice Clotaire Oligui Nguema, non sans saluer la qualité de la gouvernance actuellement en cours au Gabon. Anatole Collinet Makosso a notamment souligné les progrès réalisés dans la conduite du processus de transition gabonais, la rigueur et la vision présidentielles.
Il a salué la qualité de la gouvernance impulsée par le président gabonais, en particulier dans la conduite du processus de transition dont le terme est attendu avec l’organisation prochaine des élections législatives et locales. Anatole Collinet Makosso a, en outre, souligné le rayonnement diplomatique croissant du Gabon sur la scène internationale, porté par une politique étrangère cohérente et respectée, sous l’impulsion du chef de l’État.
Au menu de cette audience a été évoquée la candidature de Firmin Édouard Matoko au poste de directeur général de l’Unesco. Anatole Collinet Makosso a présenté le haut fonctionnaire de l’Unesco fort de plus de quinze années d’engagement au service du développement du continent africain. Il incarne les valeurs universelles et humanistes de l’organisation, bénéficiant de surcroît d’une expertise largement reconnue à l’échelle internationale.
En tant que haut fonctionnaire de l'Unesco, il a eu à mener des missions, entre autres, de labellisation des patrimoines culturels et naturels mondiaux de l'humanité, fiertés nationales ; de restauration des sites détruits par les conflits armés et les actes terroristes comme en Syrie, au Yémen ou au Mali. Son élection à la tête de cette institution représenterait un tournant historique et stratégique pour la République du Congo. Au-delà de la reconnaissance des compétences d’un diplomate chevronné, elle incarnerait également l’expression renforcée de la voix de l’Afrique centrale et, plus largement, de l’Afrique tout entière au sein du système des Nations unies.
Le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a salué cette candidature tout en exprimant son soutien ainsi que sa disponibilité à accompagner cette ambition portée par un fils du continent, assurant de son engagement en faveur du candidat congolais. Cela a permis au Premier ministre, à l’issue de l’entretien, de s’exprimer en ces termes : “Construire un monde réellement de paix, en touchant les cœurs des citoyens et des peuples pour que la paix se consolide dans le monde, c’est la candidature que nous pensons être à même de promouvoir en défendant ses valeurs à la tête de l’Unesco. Nous avons présenté cette candidature portée par Firmin Édouard Matoko au président Brice Clotaire Oligui Nguema, qui nous a témoigné de tout son soutien, de tout son engagement à l’appuyer et à l’accompagner“