Mécanismes de sécurisation populaire: le Mouvement des indignés invite les communautés de base à s’y impliquer

Mardi, Juillet 29, 2025 - 18:45

Pour cette ASBL, ces mécanismes de sécurisation populaire vont permettre à chaque village d'activer une vigilance accrue en vue de se prendre en charge face à l'extermination de ses habitants.

Dans un message signé par sa coordinatrice, Nicole Kavira, le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (M.I.S.S-RDC), qui s’est dit davantage indigné de la situation d’insécurité qui prévaut dans la partie Est du pays, a appelé les communautés de base au niveau des zones insécurisées d'asseoir les mécanismes de sécurisation populaire pour permettre à chaque village d'activer une vigilance accrue en vue de se prendre en charge face à l'extermination de ses habitants.

Ce mouvement a, par ailleurs, exhorté les autorités congolaises à accompagner « ces louables initiatives dans une meilleure perspective d'un mariage civilo-militaire à même de produire des résultats escomptés ».

Dans ce document, en effet, le M.I.S.S-RDC a rappelé que trente ans durant, les populations de l'Est du pays, plus particulièrement celles des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et l'Ituri, sont assidûment en proie à des massacres, carnages et guerres interminables et ce, nonobstant moult accords conclus, opérations de riposte lancées et partenariats improductifs qui, a indiqué cette ASBL, ne favorisent que la volatilisation de millions de dollars des meurtris contribuables congolais.

Ce mouvement a cité le dernier massacre en date, « le cruel carnage à la machette et par balles d'une quarantaine de personnes regroupés dans une église à Komanda, une cité de la province de l'Ituri; perpétré par des milices ADF ». « En dépit d'une forte militarisation de la région dont l'état de siège fut officiellement déclaré depuis 2021, ces terroristes soutenus par les protagonistes masqués dans le processus de la paix, ne cessent de défier des cohortes des armées des Forces armées de la RDC (FARDC), UPDF et Monusco censées sécuriser les populations et démontrent par ces actes, l'incapacité de l'Etat congolais à protéger ses concitoyens », a regretté le Mouvement des Indignés.

Lucien Dianzenza
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