Musique : Fanie Fayar, la voix vibrante du Congo qui fait résonner le monde

Mercredi, Juillet 30, 2025 - 13:30

Le 1er août prochain, la musique franchira une frontière inédite avec la sortie de The World Album International Artists Project, œuvre monumentale qui unit le monde à travers la voix de 200 artistes. Parmi eux, une étoile brille avec intensité : Fanie Fayar, ambassadrice vibrante de la culture congolaise, propulse le Congo Brazzaville au cœur d’une aventure sonore planétaire.

Le 1er août prochain, la musique franchira une frontière inédite avec la sortie de The World Album International Artists Project, œuvre monumentale qui unit le monde à travers la voix de 200 artistes. Parmi eux, une étoile brille avec intensité : Fanie Fayar, ambassadrice vibrante de la culture congolaise, propulse le Congo Brazzaville au cœur d’une aventure sonore planétaire.

Imaginé par le producteur américain Brandon Beckwith, The World Album rassemble des voix issues des quatre coins du globe. En 93 langues et à travers 121 genres et sous-genres musicaux, il dessine une fresque audacieuse de 12,5 heures, reflet de la pluralité culturelle de l’humanité.

Fanie Fayar y livre bien plus qu’une performance. En effet, sa voix, profonde et nuancée, tisse un lien entre traditions congolaises et innovations contemporaines, dressant un pont puissant entre racines et modernité. Par son art, elle fait de son pays un carrefour culturel vivant, une source d’inspiration universelle.

L’album repose sur des fondements artistiques et éthiques d’une ampleur exceptionnelle. Chaque artiste y incarne la singularité de son pays, esquissant une cartographie sonore à la fois diverse et cohérente. Les styles se croisent avec audace, afrobeat, jazz, techno, zouk, cloud rap, funk, en une mosaïque de rythmes et de couleurs.

Le multilinguisme du projet renforce son ancrage culturel : 93 langues y cohabitent, du créole haïtien au sanskrit, de l’arabe au shona, révélant la subtilité et la richesse des expressions humaines. Cette pluralité ne s’arrête pas à l’esthétique : elle s’accompagne d’un engagement éthique fort. Les artistes conservent l’intégralité de leurs droits et sont encouragés à reverser 50 % de leurs revenus à des causes sociales locales ou mondiales. L’art devient ainsi un levier de transformation solidaire.

Au-delà de la musique, le projet cultive le dialogue. Les artistes ont interagi via des groupes privés sur les réseaux sociaux, partagé leurs influences, et participé à des rencontres physiques organisées dans plusieurs pays. Ce tissu relationnel renforce l’unité du message porté : celui d’un monde connecté par la créativité.

« Il ne s’agit pas seulement d’écouter, mais de comprendre que l’art est universel. Nous voulons inspirer, éduquer et connecter les peuples », déclare Brandon Beckwith. Cette vision nourrit les ambitions du projet : décrocher un Grammy Award, battre trois records Guinness, et rayonner dans les festivals culturels et les institutions éducatives du monde entier.

Ce troisième volume de l’International Artists Project fait suite à celui de novembre 2024, fort de 158 titres couvrant 80 % du globe. Cette nouvelle édition repousse les frontières et affirme avec force une conviction : faire de l’art une passerelle durable entre les peuples.

Chris Louzany
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