Apparemment la situation va être compliquée pour la nouvelle société de ramassage des ordures dans la ville océane qui va bientôt commencer ses activités selon une source proche du dossier. Mais leur travail risque d’être compliqué par des ramasseurs des ordures ménagères privés qui se servent des pousse-pousse et n’ont pas d’endroits fixés pour les vider.
Ces éboueurs privés qui passent de rue en rue pour le ramassage de certaines ordures choisissent comme endroits idéaux des caniveaux ou des parcelles non habitées pour déverser des contenus de leurs pousse-pousse. Et cela se passe sous l’œil impuissant de nombreux chefs de quartiers et blocs.
Le risque est qu’à un mois de la saison pluvieuse, ces agissements doivent être sévèrement décriés surtout lorsqu’on sait que la saison des pluies est souvent porteuse des épidémies dans des villes qui ne sont pas correctement assainies.
Et encore que lorsqu’on sait que l’épidémie de choléra est déjà présente dans certaines localités du pays. A côté de ces éboueurs privés, il y a dans certains quartiers de la ville océane, certains gamins oisifs dont l’âge varie entre 10 et 13 ans qui passent de parcelle en parcelle pour prendre des ordures ménagères et les déposent dans des coins de rue, s’ils ne voient personne passer.
« Un petit travail commence à se faire, car certains caniveaux qui n’ont jamais été curés durant des années et des années sont en train d’être faits, mais le grand problème, c’est qu’une fois curés, ces mêmes caniveaux, surtout dans des rues et endroits non éclairés, des ramasseurs privés des ordures passent pour déverser les contenus de leurs pousse-pousse », a déploré un habitant du quartier 418 du cinquième arrondissement Mongo-Mpoukou.
Notons que récemment, ce comportement a été dénoncé par le ministre en charge de l’assainissement des villes Juste Désiré Mondelé qui a même initié dans la ville un concept trop apprécié par la population appelé, « trimestre de propreté » pour améliorer l'assainissement urbain.