Dix membres sur onze que compte le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) ont prêté serment le 13 août 2025 devant la Cour Suprême, au palais de justice de Brazzaville
La cérémonie de prestation de serment des membres du CSLC a été présidée par président de la Cour Suprême, Henri Bouka, qui a mis à profit cette occurrence pour rappeler aux nouveaux membres du CSLC leurs principales missions, entre autres garantir aux citoyens l’accès à une communication libre ; suivre les médias et assurer leur protection contre les menaces et entraves dans l’exercice de leur fonction d’information libre, exacte et complètes ; veiller à l’accès équitable des partis, des associations et des groupements politiques à l’audiovisuel public ; assurer la protection de l’enfance et de l’adolescent dans la programmation des émissions par les services de communication audiovisuelle.
Il a par ailleurs invité les membres du CSLC à promouvoir, auprès des médias et des professionnels de l’information et de la communication, l’application et le respect des normes professionnelles, éthiques et déontologiques afin, a-t-il insisté, d’assurer l’exercice d’une information objective et d’une presse responsable.
Prenant la parole à son tour, le Procureur général près la Cour Suprême, Théophile Mbitsi, est revenu la nécessité pour les membres du CSLC de respecter les prescriptions légales relatives à la communication et à l’information contenues aussi bien dans la Constitution que les lois et règlements.
Il leur a en outre rappelé l’impact de la communication dans la dynamique sociale en s’appuyant sur les effets néfastes que peut créer une mauvaise information dans l’opinion. C’est ainsi, a-t-il ajouté, que les membres du CSLC ont une lourde mission du maintien de l’équilibre social en veillant à la diffusion par les médias traditionnels et les réseaux sociaux des informations exactes et complètes.
Ayant pris acte de ces deux réquisitoires, les membres du CSLC ont prononcé le serment que voici : « Je jure de remplir loyalement mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, des lois et règlements de la République, de garder le secret des délibérations et des votes ».
Aussitôt après la prestation de serment, il y a eu, cette fois-ci, au ministère de la Justice et des Droits humains, la passation de consignes entre le président entrant, Médard Milandou Nsonga et le président sortant philippe Mvouo. Dans son discours de circonstance, le nouveau président du CSLC a déclaré qu’il est conscient de l’immensité de ses tâches ; mais, a-t-il renchéri, avec le concours de ses collègues et des collaborateurs, il parviendra à les surmonter.
De son côté, le président sortant lui a confié les principaux dossiers et les documents fondamentaux régissant l’institution ; avant de lui souhaiter bon vent dans ses nouvelles fonctions.