La décision du comité d’organisation de ravir la couronne à la reine de beauté élue, le 22 août 2025, suscite un véritable tollé sur la toile et des interrogations sur le contenu du fameux contrat qu’elle s’est refusée à signer et brandi comme cause de la sanction infligée, selon le communiqué publié ce 03 septembre.
Le bonheur de Déborah Djema aura été de bien courte durée. La couronne, elle ne l’aura gardée qu’une douzaine de jours ! Elle est bien contrainte de faire une croix sur son ardent rêve de représenter la « RDC, Cœur de l’Afrique », le 21 novembre 2025, à l’Impact Arena de Pak Kret en Thaïlande. En effet, l’annonce officielle de la destitution « avec effet immédiat » par voie de communiqué, aussi surprenante que déconcertante est formelle : « Mme Déborah Djema la Miss Universe RDCONGO 2025, n’est plus autorisée à détenir ou à revendiquer un statut, des droits ou une affiliation liée au dit titre, sous quelque forme ou capacité que ce soit ». Sans appel, elle fait suite à son refus d’apposer sa signature au protocole d’accord de l’organisation présenté qui, il faut le croire, lui a été soumis après son sacre. « Mme Déborah Djema n’a pas voulu signé le contrat qu’elle juge inapproprié », nous renseigne le document sans plus.
Désormais, l’on se demande bien ce qui aurait motivé ce choix de la Miss Univers RDC 2025. À ce propos, la curiosité de l’opinion est toute attisée, sans trouver d’autre explication que « Miss Universe RDC se conforme aux règles de Miss Universe Organisation ». Et qu’à cet effet, le comité de Kinshasa ne peut se permettre de tailler un contrat « sur mesure » qui soit conforme au « désir de la Miss » ou qui réponde « aux besoins de la Miss ». Ce, au « risque de nous faire invalider dans la compétition internationale », souligne le comité local. Fustigeant le « comportement » jugé indigne de la reine de beauté. Dès lors, « l’organisation considère cette conduite inacceptable et exerce son droit de révoquer son titre sans préavis ». D’où l’application rigoureuse de la sanction.
Risque de poursuites judiciaires
Alors que la malheureuse nouvelle est sur toutes les lèvres ce mercredi 03 septembre, nul ne sait ce qu’il advient de la participation de la RDC à l’épreuve au niveau mondial. Les supputations vont bon train et dans tous les sens dans les médias et sur la toile. En effet, le communiqué qui s’est étalé sur la peine et ses effets n’en dit pas plus sur le sujet.
Pour l’heure, « il est strictement interdit à Mme Déborah de faire toute référence directe ou indirecte, à son ancien titre ou à son entreprise et même ses filiales ». Bien plus encore, le comité d’organisation la somme « de supprimer tout contenu connexe, y compris, mais sans s’y limiter, les photographies, vidéos ou tout média présentant la couronne, l’écharpe, le logo ou tout symbole officiel de l’organisation, ainsi que le contenu présentant des apparitions aux côtés d’autres artistes affiliés ou titulaires de titres ». La totale. Le communiqué renchérit que « cette procédure doit être effectuée sur toutes les plateformes de médias sociaux dans les 48 heures suivant ladite décision ». Déborah Djema est donc tenue de s’y conformer d’ici à jeudi sous peine d’encourir des poursuites judiciaires. Tel qu’énoncé dans le document : « le non-respect du délai spécifié entraînera l’application des droits de propriété intellectuelle, y compris des redevances pour utilisation non autorisée, et l’organisation se réserve le droit d’intenter une action en justice sans préavis ».