Des défis à relever pour consolider l’intégration
Réuni le 9 septembre à Bangui, dans la capitale centrafricaine, en prélude de la 16e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat, le conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale a examiné les dossiers ayant un impact significatif sur la nouvelle dynamique de la communauté et étudié les défis à relever pour consolider l’intégration régionale. Pour le président de la Commission, Baltasar Engonga Edjo’o, l’évaluation et la transparence des dépenses fiscales restent un véritable défi pour la sous-région pénalisée par le retard pris par la Cémac tant dans l’amélioration de son taux de pression fiscale que dans l’augmentation substantielle des recettes non pétrolières.
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Fiscalité
Renforcer l’efficacité et stimuler la croissance
Le huitième Colloque international sur la fiscalité s’est ouvert mardi à Brazzaville par un appel à la modernisation du système fiscal lancé aux administrations pour renforcer leur efficacité et stimuler la croissance économique. Pendant ces assises de quatre jours auxquelles participent plusieurs délégations étrangères, le modèle de réforme en cours au Congo sera examiné, notamment en ce qui concerne la digitalisation, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’adoption de l’impôt global forfaitaire.
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Changement climatique
L’Afrique veut un financement adapté
A l’ouverture du deuxième sommet africain sur le climat le 8 septembre, les chefs d'État et de gouvernements africains ont invité les investisseurs à considérer les fonds injectés dans l’adaptation climatique comme stratégique pour l'avenir. Avec plus d'un milliard d’habitants, atteindre les objectifs climatiques de l'Afrique d'ici 2030 nécessitera, selon l'Alliance panafricaine pour la justice climatique, près de 3000 milliards de dollars. C’est la condition pour épargner le continent africain qui contribue le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais figure parmi les plus durement touchés par les impacts climatiques.
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Energie hydroélectrique
L’Ethiopie inaugure son barrage de la renaissance
En dépit de vives tensions créées avec l'Égypte qui dépend quasi entièrement du Nil pour ses besoins, l’Éthiopie a franchi un cap historique près de quinze ans après le début des travaux avec l’inauguration, le 9 septembre, du grand barrage de la renaissance. Un immense ouvrage long de 1,8 km, haut de 145 m et composé de 16 turbines, portant la capacité de production à 5 000 MW.
Située sur le Nil Bleu, dans la région de Benishangul-Gumuz, cette infrastructure considérée comme le plus grand projet hydroélectrique d’Afrique marque un jalon stratégique pour le développement économique et la transformation du paysage énergétique de ce pays d’environ 135,47 millions d'habitants.
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Editorial
Modèle autochtone