La septuagénaire camerounaise, artiste, entrepreneuse et évoluant dans le domaine de la pharmacopée, Honorine Juliette Kabien Sassa a invité le 15 septembre, la jeunesse congolaise à exercer dans divers domaines afin de créer leurs propres entreprises lors d’un entretien avec les Dépêches de Brazzaville.
L’entrepreneuse a fait l’invite à l’issu de la formation organisée sur le thème « le leadership de la femme face aux défis du temps de la fin » au Centre missionnaire Elim de Brazzaville.
La dame âgée de 70 ans a montré ses qualités riches en expérience, sagesse, autonomie ainsi qu’en élégance dans sa forme physique lors des sessions pratiques. La démonstration a porté sur la fabrication de plusieurs produits génératrices de revenus notamment l’eau de javel, le vinaigre, la vaseline, les produits désodorisants, les savons de linge, de toilette et bien d’autres.
D’après elle, son expérience ne se limite pas qu’à l’entrepreneuriat mais elle s’est lancé également dans les recherches dans le domaine de la pharmacopée afin de connaitre les noms scientifiques des plantes.
« Mon objectif est de connaitre les plantes médicinales qui sont des aliments et également des médicaments ainsi que leurs vertus pour l’homme », a-t-elle confié ajoutant que « mes recherches consistent à laisser un héritage à tout enfant à l’ère du numérique à l’utilisation durable de la plantes ».
Elle a exhorté à cette occasion les femmes congolaises à se constituer en groupe avec des rêves grand en créant une marque spéciale de produits différents des fabricants des autres pays. Les femmes doivent influencer dans tous les secteurs car elles n’ont pas été créée pour tendre toujours la main aux hommes mais comme des aide en contribuant au développement.
« Au Cameroun, suis connu au nom de « la matriarche » et communément appelé la mère des « Bakas », en français « les autochtones » pour avoir fait défilé pour une première de l’histoire de mon pays les autochtones au défilé national en 1999 », a-t-elle déclaré.
Les autochtones sont pour elle une source d’inspiration en matière de pharmacopée traditionnelle. A travers les écorces notamment de l’espèce d’arbre Iroko, Honorine Juliette Kabien Sassa fabrique différentes sortes d’objets d’art comme des sacs, pots de fleurs, les habits, sandales, les nappes de table, tapis à base des écorces d’espèces d’arbres, raphia de danse.
L’oratrice a confié que ces manuscrits et son livre sur la pharmacopée sont en vente pour servir les générations futures.