L’économie congolaise va se consolider cette année avec un taux de croissance estimé à plus de 1,8%, en nette amélioration par rapport à celui de l’année 2024 qui était établi à plus de 1,5%. La situation macroéconomique du Congo a été scrutée, le 20 septembre à Brazzaville, lors de l’atelier préparatoire du deuxième sommet mondial sur le développement social prévu en novembre prochain, au Qatar.
Plus de soixante experts venus de toute l’Afrique ont pris part à la rencontre technique organisée avec l’appui des agences du système des Nations unies au Congo. Elle a été initiée pour préparer les assises de Doha, au Qatar, en novembre prochain. Evoquant la situation économique du pays, il en est ressorti qu’ à l’image d’autres pays africains, elle a connu des chocs endogènes dus plusieurs paramètres.
Mais, au titre de cette année, la santé économique s’améliore de plus en plus, avec un taux de croissance qui devrait se situer à plus de 1,8%, contre un peu plus de 1,5% enregistré en 2024. Ces perspectives économiques prometteuses, ont relevé les experts, devraient se consolider jusqu’en 2026 avec un produit intérieur brut assez soutenu.
En ce qui concerne l’éducation, le Congo passe pour un bon élève dans la sous-région avec un taux d’alphabétisation de 81%. Dans le domaine de la santé, selon toujours les experts, le pays a fait un pas important dans la mise en place des écosystèmes sanitaires, mais doit encore fournir des efforts pour les faire bénéficier à la population.
Sur le volet social, le Congo connaît encore beaucoup de problèmes, avec des inégalités sociales inédites. Il affiche un taux de chômage global de 19,44%. Il est de 20,8% chez les femmes, 18% chez hommes et de 39,46% chez les jeunes.
Pour la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa, qui a présidé les travaux, cet atelier est d’une importance majeure pour le Congo, étant donné qu’il permet au pays de préparer sa participation au sommet de Doha.
« L’atelier de ce jour est la condition sine qua non pour élaborer un ensemble de solutions à soumettre au sommet du Qatar. Il nous appartiendra donc de convenir d’un diagnostic partagé accompli et les défis qui restent à relever dans la mise en œuvre des engagements de Copenhague au Congo, ainsi que d’identifier les solutions, programmes et projets congolais que nous porterons avec fierté à Doha. Au terme de cet atelier, nous élaborerons une note de position nationale et une matrice d’engagements pour porter une voix unifiée à ces assises », a souligné la ministre.