patrimoine au Niari

Mercredi, Octobre 1, 2025 - 14:15

Valorisation du patrimoine: Jean Jacques Mboungou souhaite l’existence d’un cadre juridique au Congo

 

Le directeur départemental du patrimoine et des archives du Niari, Jean Jacques Mboungou, a émis ce souhait, le …..septembre au cours d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville portant sur la valorisation en cours de certains sites du Niari.  Il a aussi profité de rappeler les différentes étapes des procédures de la valorisation du patrimoine souvent non respecté au Congo. 

Valorisation du patrimoine: Jean Jacques Mboungou souhaite l’existence d’un cadre juridique au Congo

 

Le directeur départemental du patrimoine et des archives du Niari, Jean Jacques Mboungou, a émis ce souhait, le …..septembre au cours d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville portant sur la valorisation en cours de certains sites du Niari.  Il a aussi profité de rappeler les différentes étapes des procédures de la valorisation du patrimoine souvent non respecté au Congo. 

Engagé depuis quelques temps dans des procédures de valorisation de deux sites du département du Niari, notamment les sites de la chute de Sochi, situé dans le district de Louvakou et de la place de De Brazza baptisé l’Espace du Prince à Dolisie, Jean Jacques Mboungou est nanti d’une longue expérience et d’une bonne connaissance du domaine de la culture et particulièrement du patrimoine dans lequel il exerce depuis des années.

Insistant sur le fait que le patrimoine et le tourisme soient deux compartiments différents mais liés il a expliqué pourquoi les deux doivent travailler ensemble. « Un site avant de devenir touristique est d’abord un site du patrimoine. Le patrimoine fait le travail de base, le travail essentiel de la valorisation. Une fois que le patrimoine a fini l’ouvrage est remis au tourisme pour exploitation mais dans la procédure ».

Dans ses explications, il a parlé de la procédure de valorisation.  Selon lui, il faut commencer par inventorier le site avant de l’inscrire sur la liste du patrimoine national. Ce n’est qu’après avoir évalué la valeur patrimoniale du site qu’on peut monter un projet de valorisation. «Dans le projet de valorisation il y a pas que les experts du patrimoine, eux ils managent le projet. Cela fait appel à plusieurs compétences (architectes, urbanistes, affaires foncières, finances, même la communication) parce que lorsqu’on monte les documents il faut une stratégie de communication élaborée par des experts de la communication ».

Jean Jacques Mboungou Qui peut être considéré comme un héros dans l’ombre pour avoir œuvrer dans plusieurs projets culturels du pays comme la création du Fespam (Festival panafricain des musiques) et l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine international de l’Unesco, a déploré le fait qu’au Congo les choses ne soient pas faites comme il se doit.  

Le patrimoine et tourisme sont deux compartiments différents amis qui doivent travailler ensembles ? La preuve est qu’on a besoin d’autres compétences, aussi

« Lorsqu’on est en train de valoriser un site pour le mettre en exploitation il faut un cadre juridique de ce site, il faut un décret portant création attribution et organisation d’un tel site touristique. Mais avant que le décret soit pris il faut un plan de gestion élaboré par les experts en tenant comptes des réalités  avec l’implication des parties prenantes et les communautés riveraines et déterminer la clé de répartition ; mais au Congo les choses ne se font comme cela » ;

Et lorsqu’on veut valoriser un site, prenant le cas des gorges de Diosso, peut-être qu’il a des association qui œuvre pour leur promotion lorsqu’on va élaborer le plan de gestion il faut les prendre en ligne de compte, prendre en ligne de compte les avis des communauté riveraine  et savoir comment se feront les répartition lorsqu’il  y aura des entrées, regarder qu’est-ce qu’on peut faire, quel projet réaliser pour le bien des communautés avec la partie qui leur revient, on ne donne pas de l’argent à la communauté mais on réalises des projets pour elles, Hors les choses ne se font pas de cette manière dans notre pays.

obligé de procéder comme  on le fait actuellement avec les moyens de bord pour donner juste la forme, mais il y avait plus de moyen on appelait ceux qui pouvait apporter leur contribution

La valorisation d’un projet peu etre fait l’Etat, une association cimme bana dol, une fondation, une agence de tourisme ou de voyage, mais il faut un cadre juridique que tout le monde doit suivre, chez nous cela n’existe pas nous n’avons pas un cadre juridique pour la valorisation des sites ici au Congo

Dans la procedure il faut commencer par l’inventaire, il faut inventorier le site , apres il fautl’inscrire sur la liste du patrimoine national. Ce n’est qu’apres avoir  evaluer la valeur patrimoniale du site qu’on peut monter un projet de valorisation . Et dans le projet de valorisation il ya pas que les experts du aptrimoine eux il managent le projet. Cela fait appel à plusieurs competences ( arhitectes, urbanistes, affaires foncieres, finances, meme la communication) parce que losqu’on monte les document il faut une strategie de communication elaboreée par des experts de la communication.

Un cadre juridique elaborer par les experts du ministère du patrimoine ou proposé par un tiers et peaufiner par les experts

 

La valorisation demande ou prend plus de détails, et il faut des guides avec un bon niveau parce que c’est un métier du patrimoine et il faut vendre le site, tout cela se fait avant de remettre l’ouvrage au ministère du tourisme. Le patrimoine et le tourisme sont deux compartiments différents amis qui doivent travailler ensemble.

Il ont eu l’initiative de le valoriser mais si nous le prenons maintenenat , nous ne sauront pas le gerer parce que cela necessite une inscription budgetaire de l’Etat qui fonctionne sur la base de son budget. alors que si ont nous avait consulté avant nous devrions faire qu’il y ait  une inscription budgetaire  ce qui n’a pas été fait ; cette place serait dejà un site touristique le probleme c’est on a tout raté le début. Les procedures n’ont pas été suivies on peut rattraper certaines choses pour y remedier et c’est ce que nous sommes en train de faire ? Nous sommes en train d’élaborer le plan de gestion alors que s’il yaavait les moyens on pouvait appelé toutes les competences necessaires ùais on est 

 

Prenant le cas de Bana Dol qui ont pris l’initiative de valoriser l’espace baptiser le Prince, c’est une bonne chose mais ne s’est pas fait comme il se doit, cela s’est fait sans l’implication des experts du patrimoine. Valoriser un site ce n’est pas seulement construire un mur parce que qu’on les touristes viennent ils doivent avoir des informations sur le site il faut savoir quoi leur dire, leur expliquer l’histoire du site, son importance, l’importance des éléments qui s’y trouve tel  le Baobab pour le cas de la place du prince, les inscriptions qu’ils portent, qui en sont les auteurs, d’où sont-ils venus.

La valorisation demande ou prend plus de détails, et il faut des guides avec un bon niveau parce que c’est un metier du patrimoine et il faut vendre le site, tout cela se fait avant de remettre l’ouvrage au ministère du tourisme.

Nous avons un potentiel touristique, il faut connaitre l’importance ces sites , sa valeur patrimoniale, son histoire, son apport économique

 

Les etapes pour valoriser un site

 

 

Bana Dol

Lucie Prisca Condhet N’Zinga
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