L’Assemblée générale ordinaire de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) prévue le 4 octobre à Brazzaville ne s’est pas tenue.
La présence de tous les délégués y compris le représentant de la Fédération internationale de football association dans la salle confirme que toutes les conditions étaient réunies pour la réussite de cette session statutaire. Mais la décision prise par les juges d’instruction a brisé l’élan.
Dans son message délivré aux délégues, la Fécofoot a expliqué son choix de ne plus tenir les assises . « Nous sommes venus ici pour vous délivrer le message. Hier après midi nous avions tous été surpris de voir à travers les réseaux sociaux (je parle des réseaux sociaux parce qu’officiellement la la Fédération congolaise de football n’a pas été notifiée de cette décision). Quoi qu’il en soit c’est cette décision qui a annulé la tenue de notre assemblée de ce jour. Se faisant la Fécofoot en bon citoyen a préféré donc faire droit à cette décision en reportant cette assemblée. C’est la raison pour laquelle nous sommes venus ici vous dire que cette assemblée ne pourra pas se tenir compte tenu de cette décision », a expliqué Carle Boniface Malalou, deuxième vice –président de la Fécofoot.
Il a invité les délégués à prendre leur mal en patience car à partir de ce lundi la Fécofoot par voie de ses conseils va tout mettre en œuvre pour essayer de faire rapporter cette décision. « C’est donc à partir de ce moment suivant ce que va dérouler la procédure, on vous donnera la nouvelle date à laquelle notre assemblée générale va se tenir. Je pense que dans la semaine on aura des nouvelles et on pourra donc fixer une nouvelle date pour la tenue de notre assemblée générale », a-t-il conclu.
Cette décision de la justice congolaise démontre une fois de plus l’ingérence des tiers dans la gestion du football congolais en violation des statuts de la Fifa . Un coup dur jeunesse sportive congolaise dont les stades sont leur seul moyen d’expression « Aujourd’hui la jeunesse sportive est abandonnée. Personne ne lui vient au secours. Personne ne vient soutenir les dirigeants qui dépensent beaucoup. Les équipes ont déjà commencé à se préparer mais jusqu’alors il n’y a de compétitions. C’est déplorable », a commenté Landry Louvenzo de la Ligue de Brazzaville.










