Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes : la 36e édition met l'accent sur la prévention

Jeudi, Octobre 16, 2025 - 15:18

« Financer la résilience, pas les catastrophes », c'est sur ce thème que le monde a célébré, le 13 octobre, la 36e Journée internationale des risques de catastrophes. En République du Congo, « l'heure est à l'investissement préventif », selon la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Dans la déclaration du gouvernement rendue publique par la ministre de l'Environnement, elle a insisté sur l'importance pour les partenaires techniques et financiers de mobiliser des ressources en vue de prévenir les catastrophes. En effet, selon le rapport « Resilience or rebuild? » publié par Swiss Re Institute, les avantages financiers des mesures de protection peuvent dépasser jusqu'à dix fois les coûts de reconstruction.

Arlette Soudan-Nonault a donc fait appel au renforcement des engagements collectifs. Au niveau international, elle a demandé aux partenaires techniques et financiers de fournir des actions concrètes. « J’appelle solennellement nos partenaires techniques et financiers à concrétiser l’esprit de cette Journée en transformant les engagements en luxes financiers prévisibles pour nos stratégies de réduction des risques », a-t-elle déclaré, indiquant que « le soutien aux pays en développement n’est pas une aide » mais plutôt, « un investissement pour la survie de l'humanité ».

Au niveau national, la ministre a appelé les institutions à renforcer la coordination multisectorielle et les citoyens à s'approprier les plans locaux de ‎prévention, à respecter les normes de construction et à devenir des acteurs de leur propre sécurité. Elle a renouvelé l'engagement du gouvernement visant à faire du Congo un pays plus fort et plus sûr, « où chaque Franc CFA est investi pour protéger l’avenir, et non pour réparer le passé ».

‎La Journée internationale des risques de catastrophes a été célébrée pour la première fois le 13 octobre 1989. Instaurée par l'Assemblée générale des Nations unie, elle vise à sensibiliser aux risques naturels et technologiques et de préparer chacun aux bons comportements en cas de survenance d’une catastrophe.

Fortuné Ibara
Légendes et crédits photo : 
La ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault/Adiac
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