Dans un communiqué du 30 octobre, les organisations de défense des droits humains, de la promotion de la paix et d'éducation démocratique, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) et Outre Neuve asbl, se sont dites très préoccupés par l'enlèvement, le 26 Octobre 2025 de mademoiselle Lukuna Grâce, par des hommes armés en tenue civile, à bord d'une Jeep 4X4
"Selon les informations à notre possession, elle avait reçu un appel téléphonique d'un de ses collègues courtiers lui fixant rendez-vous dans une agence immobilière dans les environs du rond- point des Huileries, pour le lendemain matin", ont indiqué les deux organisations dans un communiqué signé par Me Charlène Yangazo. Selon ces deux organisations, en effet, Lukuna Grâce, qui a pris, le 27 octobre 2025, la direction du rond -point des Huileries, dans la commune de Lingwala, pour répondre au rendez-vous lui fixé la veillee, n'était plus rentrée chez elle au soir de ce lundi 27 octobre et son téléphone portable était resté éteint. "Devant cette situation, sa famille a contacté, en vain, les amis, connaissances, frères et sœurs de l'infortunée", ont-elles fait savoir. Mais, selon ces organisations, le même jour, vers 13 heures, les voisins du domicile familial des Lukuna ont vu quatre Jeep débarquées devant la parcelle familial dans lesquelles ont débarqué deux hommes armés, vêtus de costumes, qui seraient descendus de ces véhicules avec Mlle Lukuna Grace. " ( ils ) sont entrés dans la parcelle. Ayant trouvé la porte de leur maison fermée, les deux hommes ont obligé Grâce d'entrer par la fenêtre qui était ouverte pour leur remettre ce qu'ils étaient venus chercher", ont souligné ces organisations citant les témoins de cette scène. Selon ces structures, après quelques instants passés dans la maison, Mlle Lukuna Grâce était ressortie apparemment les mains vides. Et, une voisine qui aurait eu le courage de demander ce qui se passait aurait été enjointe de se taire par ces personnes non autrement identifiées qui, avant de quitter les lieux, auraient demandé à Grâce Lukuna là où se trouverait sa mère. La FBCP et Outre neuve ASBL, citant les témoins, ont fait savoir que Grâce avait indiqué à ses kidnappeurs l'endroit où était sa mère, avant d'être embarquée dans les véhicules qui les avaient tous ramenés sur les lieux. Depuis, sa famille n'a plus signe d'elle. " Nous pensons que quelle que soit l'infraction qu'elle aurait commise, le service qui la détient devrait informer sa famille où elle se trouve et lui permettre de chercher ses moyens de défense en consultant un avocat, selon l'article 18 de la Constitution congolaise et la déférer devant son juge", ont recommandé ces deux organisations. Et de conclure: " si aucune infraction ne pèse contre elle, nous demandons sa libération pure et simple. Voilà la justice recherchée et souhaitée par tous".