Le président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme (Asadho) assumera de nouveau ce poste pour les trois années à venir.
Le défenseur des droits de l'homme en République démocratique du Congo (RDC) et président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, Mè Jean-Claude Katende, a été réélu vice-président de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), lors du congrès de cette organisation qui s'est clôturée le 31 octobre 2025 à Bogota, capitale de la Colombie.
" Au congrès de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), qui s'est tenu en Amérique latine, à Bogota, et qui a pris fin ce vendredi 31 octobre 2025, je viens d'être réélu en qualité de vice-président de cette institution pour un mandat de trois ans. C'est encore l'Asadho et la RDC qui sont honorées", a écrit Me Jean-Claude Katende sur les réseaux sociaux.
Dans son discours de campagne, Mè Jean-Claude Katende a relevé sa passion de la défense des droits de l'homme, qui été forgée par un constat fait depuis son enfance ainsi que par les faits vécus tout au long de sa vie, comme Congolais, juriste de formation, magistrat puis avocat.
A l'issue de cette réélection, l'avocat et défenseurs des droits de l'homme congolais a remercié tous ceux qui ont soutenu sa candidature à ce poste.
Pour la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC), " cette réélection est une marque éclatante de confiance et de reconnaissance mondiale de son engagement constant, de sa rigueur morale et de son combat exemplaire pour la défense et la promotion des droits humains, de la justice et de la dignité humaine". "La NSCC salue en Maître Katende un modèle d’intégrité, de courage et de leadership qui honore non seulement la société civile congolaise, mais également toute la République démocratique du Congo. Son parcours et sa voix inspirent la nouvelle génération d’acteurs engagés dans la construction d’un État de droit et d’une paix durable", a indiqué cette organisation dans un communiqué du 1er novembre 2025 signé par
Jonas Tshiombela Kabiena, son coordonnateur national.
Ce congrès international de la FIDH a rassemblé des représentants des organisations de défense des droits humains venus des quatre coins du monde.
"Maître Katende a su convaincre ses électeurs grâce à un discours éloquent et passionné, réaffirmant son engagement indéfectible pour la protection et la promotion des droits humains à l'échelle mondiale ", ont relevé des sources proches de cette organisation.
Et d'ajouter: " sa réélection témoigne de la reconnaissance internationale de son expertise et de son dévouement sans faille à la cause des droits fondamentaux. Sous sa vice-présidence, la FIDH continuera à œuvrer avec détermination pour défendre la justice, la liberté et la dignité humaine partout où elles sont menacées ".
La FIDH, a-t-on noté, a la vocation d’agir concrètement pour le respect de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, les droits civils et politiques, mais aussi les droits économiques, sociaux et culturels. Elle fédère aujourd’hui 141 ligues dans 100 pays, en coordonnant et soutenant leurs actions et leur apportant un relais sur le plan international.
La FIDH, à l’instar des ligues qui la composent, est non-partisane, non-confessionnelle et indépendante de tout gouvernement. Elle protège les défenseurs des droits de l’Homme et mobilise la communauté internationale en faveur de la reconnaissance de leur rôle et de leur nécessaire protection.
Soutien aux victimes des violations des droits de l'homme
La FIDH soutient quotidiennement les victimes de torture, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide en les accompagnant tout au long de leurs démarches judiciaires. Elle a contribué de façon significative à la création de la première Cour pénale internationale permanente, entrée en vigueur le 1er juillet 2002 et effectue un travail de publicité et un lobbying permanent auprès des instances intergouvernementales. L'organisation internationale met en place des missions d’enquête et d’observation judiciaire, et des programmes de formation des militants des droits de l’Homme.










