L’atelier pour la revue du cadre légal, règlementaire et institutionnel de l’artisanat, la mise en place du portail des services de l’artisanat et l’instauration de la carte numérique de l’artisanat et de l’entreprise artisanale s’est ouvert, ce 17 novembre à Pointe-Noire sous l’égide de Michel Ngakala, coordonnateur du projet d’accélération de la transformation numérique au Congo(PATN). Les travaux dureront 5 jours et s’achèveront le 21 novembre prochain.
Cette atelier se fixe divers objectifs notamment définir les bases d’un cadre rénové, structuré et digitalisé pour le développement durable du secteur de l’artisanat, à travers l’actualisation de son environnement juridique et institutionnel, la formation des acteurs, et la conception d’outils numériques adaptés à la promotion et à la valorisation du savoir-faire artisanal congolais ; examiner et actualiser le cadre légal et institutionnel de l’artisanat afin de de l’adapter aux évolutions technologiques et économiques actuelles ; identifier, classifier et valider les métiers de l’artisanat dans la perspective de constituer un répertoire national des métiers artisanaux reconnu par l’Etat ; définir les modalités de mise en place d’un registre national des artisans(ou bottin des artisans) permettant une meilleure visibilité, reconnaissance et organisation des acteurs du secteur.
Ouvrant les travaux de cet atelier le coordonnateur du projet PATN a expliqué que, l’artisanat congolais est sans nul doute, un pilier économique et culturel, l’artisanat incarne bien plus qu’une simple activité économique, il est le dépositaire du patrimoine culturel congolais, un vecteur d’innovation local et une source majeur d’emploi notamment pour les jeunes et les femmes.
Pourtant poursuit-il son potentiel reste encore insuffisamment exploité, souvent freiné par un cadre légal réglementaire qui a besoin d’être modernisé. Cet atelier doit permettre aux participants d’authentifier les forces et les faiblesses des textes existants, de proposer des reformes adaptées et de définir les bases de éco- système artisanal plus structuré, plus compétitif, et plus résiliant.
«Au cœur de cette modernisation se trouve, la digitalisation, nous devons accompagner nos artisans dans une position numérique en concevant des outils accessibles et utiles. Parmi ces outils, la carte numérique de l’artisan et l’entreprise artisanale constituera un levier essentiel. Elle permettra non seulement de reconnaître officiellement les artisans mais aussi de faciliter leurs démarches, d’unifier leurs données, et renforcer visibilité sur les marchés locaux et internationaux. De même la création d’un portail dédié aux services de l’artisan offrira un point d’accès unique pour l’information, les formalités administratives et les opportunités économiques » a-t-il déclaré.
Signalons que cet atelier financé par la Banque mondiale à travers le projet PATN.










