Code forestier : intégrer les femmes dans le processus des réformes

Mardi, Novembre 25, 2025 - 08:00

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (Ocdh) a organisé le 21 novembre à Brazzaville, en collaboration avec le Réseau des femmes pour le Développement Durable (Refadd), un atelier d’analyse du draft de textes du Code forestier portant sur l’accès à l’information forestière avec la participation des femmes.

Selon les organisateurs, l’accès à l’information forestière constitue l’une des innovations abordées dans le code forestier dont le Congo s’est doté en 2020 pour renforcer la gouvernance des ressources forestières. Cependant, cette loi ne précisait pas clairement les conditions pratiques pour que ce texte soit effectivement appliqué. C’est dans cette optique qu’un bureau d’études, expert dans la gestion des ressources naturelles en milieu tropical avait alors été recruté pour élaborer l’ensemble de ces textes d’application qui devraient figurer dans ce code forestier.

La tenue de cet atelier a été une occasion pour l’Ocdh et le Refadd de participer dans cette stratégie des organisations de la société civile, partie prenante du Groupe de travail multi acteur (Gtma) afin d’analyser les draft de textes produit par le cabinet d’étude pour une collaboration efficace et efficiente au processus de ce code. Cela dans le cadre de la mise en œuvre du programme Forêt gouvernance marché et climat, sous financement du FCDO (Foreign, Commonwealth & Development Office).

Cet atelier visait principalement à favoriser l'amélioration de la gouvernance forestière en renforçant la participation des femmes dans le processus des réformes en cours dans le secteur forestier. « Il s’agit pour les participants d’identifier les faiblesses du draft de textes sur l’accès à l’information proposé par ce cabinet, d'identifier les priorités du Refadd dans ce processus et de faire des recommandations dans ce domaine », a déclaré Marie Odette Itango, représentante du Refadd.

Pour Laurence Soh, facilitatrice de gouvernance forestière, on ne peut parler de participation sans l’accès à l’information. « C’est l’accès à l’information qui permet de défendre ces intérêts, de saisir les opportunités de recours qui peuvent exister pour se faire entendre. Les informations forestières sont importantes pour la promotion, la défense de vos intérêts. Ne pensez pas seulement aux femmes urbaines, pensez aux femmes des zones rurales qui dépendent des ressources forestières pour tous leurs besoins, quels qu'ils soient », a-t-elle martelé devant les participants à cet atelier.

Parfait Wilfried Douniama
Légendes et crédits photo : 
Les participants/Adiac
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