L’Association Marcher courir pour la cause (MCPLC) s’est appuyée sur le thème de cette année « le diabète et le bien- être au travail » pour élargir son champ d’action à travers la multiplication des campagnes de sensibilisation sur la maladie dans les entreprises et les écoles.
Cet engagement a été manifesté à travers un échange interactif que Kharl Bivoukananou, chargé des activités de santé de MCPLC a eu le 22 novembre avec personnel de Burotop. Cet atelier visait à clarifier la maladie et comment se développe-t-elle, reconnaitre et comprendre les signaux d’alerte et connaitre les mesures pratiques de prévention.
La sensibilisation a expliqué l’orateur est le premier remède contre la maladie. « Quand on parle du diabète les signes qui devraient alerter c’est la soif excessive la faim constante la perte de poids et la fatigue inexpliqués vision floue cicatrisation lente et infections fréquentes » a-t-ilexpliqué tout en présentant les antécédents familiaux ,surpoids et obésitésedentarité, cholestérol élevé, tabagisme et consommation excessive d’alcool comme facteurs de risque.
Le diabète mal contrôlé présente en effet plusieurs conséquences entre autres la perte de vision, la cécité, les complications cardio-vasculaires comme crise cardiaque AVC, insuffisance rénale et infections urinaires.
Dans la prévention, ila insisté sur une alimentation équilibrée en privilégiant les fruits, légumes, fibres et protéines maigres. La pratique de l’activité d’une activité physique régulière au moins 30 minutes par jour conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé est recommandée. « Il faut éviter la consommation excessive de sucre et de graisse saturées maintenir un poids de santé (IMC entre 18 et 24,9km/m) ,réduire le stress et bien dormir, faire un dépistage régulier, surtout en cas de facteurs de risque »,a-t-il insisté.
A titre préventif, il faut pratiquer l’activité physiquecar l’OMS recommande 30 minutes d’activités physique par jour. Il y a aussi l’alimentation équilibrée et penser à faire dépister régulièrement une fois l’année surtout plus qu’on a les facteurs de risque.
« C’était une séance assez enrichissante parce que il fallait mieux comprendre les risques liés au diabète au sein du travail. Nous réfléchissonssur comment concrétiser tout ce que nous avons appris à Burotop en mettant en place des pratiques qui pourront contribuer à trouver la solution par exemple en initiant des journées zéro sucre et des journées sportives avec le personnel afin de lutter contre le diabète » , a souligneRabileur Mokas Ndossa de Burotop.










