Le directeur du cabinet du ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique, Frédéric Manienze, a ouvert le 26 novembre à Brazzaville, un atelier de sensibilisation des acteurs sur le processus d'adhésion de la République du Congo à la convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontaliers et des lacs internationaux entre autres, la convention sur l'eau de 1992.
Alors que le changement climatique accentue la vulnérabilité en eau des populations, cette convention pourrait entre autre, renforcer la gestion nationale de l’eau et la coopération transfrontière au Congo, rehausser son profil au niveau international et faciliter l’accès au financement au niveau national et international, a indiqué Sonja Koeppel, secrétaire de la Convention des Nations Unies sur l'eau.
En effet, selon les données de l’UNICEF, près de 44% de la population congolaise n’a pas régulièrement accès à une source d’eau potable améliorée ou sûre, selon l’UNICEF.
« Le Congo est toujours confronté à des défis important en matière de l’eau et coopération transfrontière, et de gestion nationale de l’eau telle que la qualité d’eau, l’accès à l’eau et à l’assainissement. Cela peut conduire en partie à des conflits et à une concurrence pour les ressources en eau. C’est pourquoi il est important d’avoir au niveau mondial, un cadre juridique intergouvernemental pour l’eau », a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, le coordonnateur résident des Nations Unies au Congo, Abdourahamane Diallo, dans son allocution de circonstance, a aussi évoqué l’importance pour le Congo d’adhérer à cette convention. Il a explicité que cette convention « vise à protéger et à assurer la qualité et l’utilisation durables des eaux souterraines transfrontalières ». En fait, la convention offre une plateforme intergouvernemental mondiale qui favorise le dialogue, la prévention des conflits liés à l’eau et la stabilité international tout en renforçant les capacités nationales pour une gestion durable et concertée des ressources partagées.
Lors de cette cérémonie d’ouverture de l’atelier qui a été couplée à la session inaugurale du conseil consultatif de l'eau, l’union européenne qui est très active dans cette convention, a exprimé par sa représentante, l'ambassadeur Anne Marchal, son soutien au Congo pour son adhésion.
Après ces différentes interventions, le directeur du cabinet du ministre a orienté les travaux en rappelant aux participants l’objectif de l’atelier.
« Cet atelier a pour vocation d’informer et de sensibiliser tous les acteurs sur les contenus, les principes et les mécanismes de la convention en vue d’une meilleure compréhension de la convention ; harmoniser les points de vue et intégrer les recommandations de tout partie prenante ; donner un caractère de publicité à l’installation formelle du conseil national consultatif de l’eau », a-t-il déclaré. Ces travaux qui se déroulerons devront aboutir à l’adoption d’une feuille de voute, indique-t-on.










