La ministre de l’environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a de nouveau exhorté, le 04 décembre à Brazzaville, les Etats membres de l’Accords de Paris à respecter leur engagement financier afin de permettre la mise en œuvre effective de la troisième contribution nationale déterminée (CDN 3.0) en République du Congo.
S’exprimant à l’ouverture de l’atelier national de validation de la CDN 3.0, la ministre a insisté sur l'importance que revêt la CDN pour la société et l’économie congolaise. Selon elle en effet, la CDN 3.0 est bien plus qu’une feuille de route.
« Elle vise notamment le renforcement de notre capacité d'absorption et de séquestration de carbone, passant à 47,8 % par rapport au scénario de référence à l'horizon 2035, et ce, grâce à des investissements estimés à 8,92 milliards de dollars sur la période 2025-2035. Donc plus de 80 % devraient être pris en charge par les mécanismes financiers internationaux en contrepartie du service rendu au climat », a-t-elle déclaré.
A cet effet donc, elle a incité les communautés vulnérables aux changements climatiques à recourir au fond sur les pertes et dommages climatiques désormais opérationnel. « Nous pouvons et devons solliciter et mobiliser des financements au titre des pertes et dommages », a-t-elle encouragé.
Intervenant par visioconférence, le directeur Afrique NEMAC, représentant partenership, Mohamed Boussaid a pour sa part indiquée que la CDN 3.0 ne sera opérationnelle que si elle sert de référence pour l’action publique, si les ressources sont mobilisées de façon efficace et enfin, si l’on assure sa suivie. Quant aux Nations Unies, représentées par Fatoumata Barry Marega, elles ont réaffirmé leur engagement a accompagné la République du Congo dans l’opérationnalisation de cette troisième contribution nationale déterminée.
En matière d'adaptation, notre pays et notre société faisant de plus en plus face à des aléas climatiques, ne saurait soumettre une CDN d'engagement sans en contre partie rappelé la nécessité d'accompagner la construction de sa résilience. A ce titre, la CDN met en exergue les besoins d'adaptation tels que la santé, l'agriculture, l'eau et les infrastructures ainsi que les populations et les localités vulnérables.
Pour la première fois, la CDN du Congo fait également référence aux pertes et dommages car l'adaptation nous prépare à des pertes futures mais les pertes sont hélas, déjà là. A cet égard, nous pouvons et devons solliciter et mobiliser des financements au titre des pertes et dommages.
La ministre Arlette Soudan-Nonault a émis le 04 décembre 2025 à Brazzaville, l’idée selon laquelle la République du Congo devrait solliciter des Nations Unies, des financements pour les pertes et dommages engendrés par la CDN 2.0 afin de permettre une mise en œuvre opérationnelle de la CDN 3.0.










