Droits de l’Homme : le gouvernement réaffirme ses priorités

Mercredi, Décembre 10, 2025 - 21:00

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme célébrée chaque 10 décembre, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid  Bininga, a livré une déclaration solennelle au nom du gouvernement. Il y rappelle la portée universelle de cette commémoration, désormais un repère essentiel pour l’humanité, marquant la volonté de respecter la dignité humaine.

 

En s’associant à la communauté internationale qui célèbre cette Journée cette année sous le thème "Droits humains, nos essentiels de tous les jours", la République du Congo réaffirme ses engagements en faveur de la liberté, de l’égalité et du respect de toute personne. Un engagement, souligne le ministre Aimé Ange Wilfrid  Bininga, en cohérence avec la vision impulsée par le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, pour qui la paix et la sécurité constituent les fondations indispensables à l’exercice réel des droits humains.

Dans la déclaration au nom du gouvernement, le ministre insiste sur le fait qu’aucun progrès n’est possible sans un État doté d’un cadre juridique conforme aux standards internationaux, d’une société civile dynamique et de mécanismes effectifs de recours. Cette architecture, affirme-t-il, doit permettre de faire du Congo un pays « où la justice est effective, où les libertés sont garanties, où les institutions inspirent confiance ».

Dans cette dynamique, plusieurs chantiers prioritaires sont mis en avant. Le gouvernement entend accroître l’efficacité du service public de la justice, renforcer les instruments juridiques, mais aussi consolider la protection des droits fondamentaux, considérés comme « le cadre idéal qui permet à chaque femme, chaque homme, chaque enfant de vivre dans la dignité ».

Les réformes en cours touchent notamment le secteur judiciaire, avec le renforcement du cadre légal, la formation du personnel et l’amélioration des conditions de détention. Le ministre a également mis en avant la tenue régulière des sessions criminelles dans les cinq Cours d’appel du pays, une mesure destinée à lutter contre le grand banditisme et à réduire les arriérés judiciaires. La session ouverte le 24 novembre vise à juger plus de 250 affaires, dont certaines impliquent des mineurs.

Le gouvernement réaffirme par ailleurs son action dans les secteurs sociaux essentiels. En éducation, des infrastructures sont en construction en milieu urbain et rural afin de réduire les disparités et garantir la scolarisation de tous les enfants. En santé, des programmes élargis sont déployés pour prévenir la mortalité maternelle et infantile et faciliter l’accès aux soins.

Enfin, le ministre a salué les avancées majeures en matière de genre. Le Congo s’est doté d’un cadre juridique « révolutionnaire », reconnu par la communauté internationale, pour lutter contre les violences conjugales, la traite des personnes et toutes les formes de discrimination envers les femmes et les enfants.

En conclusion, cette journée rappelle au pays son devoir permanent à savoir faire vivre, au quotidien, les droits humains comme socle de cohésion, de justice et de progrès social.

 

Merveille Jessica Atipo
Légendes et crédits photo : 
Le ministre prononçant la déclaration du gouvernement à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme/DR
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