La dernière cohorte du Projet d’appui à l’intégration socioéconomique des jeunes filles mères et femmes handicapées victimes des violences multiformes a reçu le 10 décembre, des kits d’activités génératrices de revenus (AGR), en vue de leur autonomie socioéconomique.

La remise des kits marque la fin du projet lancé le 17 janvier de l’année en cours. Il est financé par l’ambassade de France au Congo à hauteur de dix millions FCFA et d’un million par l’Observatoire handicap humanité (H2O).
La cérémonie s’est déroulée à la mairie de Mfilou, dans le septième arrondissement, en présence de la secrétaire de bureau du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, Joëlle Poaty et du chef de cabinet de l’administrateur maire de Mfilou. Au total, huit jeunes filles et femmes vivant avec handicap ont bénéficié de cette dernière cohorte du projet. La promotion a été baptisée « Marina Angela Obili ».
Elles ont reçu à cette occasion des kits des AGR pour l’exercice du commerce tels que de mini alimentation, de la production agricole et de la couture. La première cohorte était composée de vingt jeunes filles mères et femmes et la deuxième de vingt-deux, toutes victimes de toutes formes de violences.
L’objectif du projet est de renforcer l’intégration socioéconomique de cette couche vulnérable victime de toutes formes de violence. Il vise également à rendre financièrement ces jeunes filles mères et femmes autonome ainsi que vulgariser les textes et instruments juridiques sur les droits des personnes vivant avec handicap afin de favoriser la protection des victimes et la prévention des violences.
Le projet a été exécuté par l’organisation non gouvernementale, « Observatoire handicap humanité », que dirige Emmanuel Bati. Il concerne les arrondissements comme Bacongo, Moungali, Talangai, Mfilou, Madibou et Djiri. Les enseignements ont porté sur la formation, les textes et instruments juridiques, la gestion financière, la gestion des AGR et la connaissance des droits des personnes vivant avec handicap.
Toutefois, un comité de suivi et d’évaluation dirigé par Gabriel Biyoudi a été mis en place pour se déployer sur le terrain. Les critères de sélection ont été le handicap, la discrimination et la stigmatisation de cette couche vulnérable. Le président a indiqué que le travail de terrain a été effectué avec transparence suivant les objectifs fixés, la cible et l’étude de faisabilité. Il a félicité les partenaires de la prise en compte de leurs suggestions avant d’évoquer les difficultés rencontrées sur le terrain telles que le manque de cohérence entre le bénéficiaire son activité à exercer. Ainsi cette cohérence leur avait conduit à reprendre la tâche confiée.
La secrétaire de bureau du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, Joëlle Poaty, a rappelé les difficultés que les personnes vivant avec handicap rencontrent au quotidien. Elle a invité ses consœurs à l’épargne pour attirer encore les partenaires. Des conseils ont porté la bonne gestion des kits et l’évaluation du bénéficiaire.










