Lancée depuis le lundi 28 juillet devant la maison communale de Kalamu dans la ville de Boma dans la province du Bas-Congo par la maire de ladite ville, Marie-Joseé Niongo Nsuami, la campagne de vaccination contre la rougeole et la polio organisée par le ministère de la Santé publique à travers le programme élargi de vaccination avec l’appui de quelques partenaires dont l’Unicef a effectivement commencé hier 29 juillet pour se poursuivre jusqu’au samedi 2 aout.
Pour cette campagne qui intègre seulement deux antigènes, la stratégie dite de site fixe a été retenue. Les parents doivent donc amener les enfants dans les sites aménagés des sites de vaccination sont aménagés dans les zones de santé, des écoles, des églises, des hôpitaux.
Cette campagne cible, selon le médecin chef de zone de Boma, le Dr Kennedy Nzebo, 63 517 enfants âgés de 6 mois à 10 ans pour la vaccination contre la rougeole et 36 378 enfants de 0 à 5 ans sont attendus pour la vaccination contre la polio. En somme, 310 personnes ont été mobilisées pour la zone de santé de Boma à raison de 46 vaccinateurs pour le var, 46 vaccinateurs pour le vpo, 46 pointeurs, 46 agents de l’ordre, 46 mobilisateurs, 46 éléments de la Croix-Rouge qui vont travailler comme aidant communautaire, 10 superviseurs de proximité, 5 superviseurs des superviseurs, 1 gestionnaire des donnés, 1 chauffeur,12 superviseurs des aidants-communautaires et 5 membres qui cordonnent la commission locale de coordination (CLC).
Dans toute la ville de Boma, 46 sites de vaccination ont été aménagés. A en entendre le chef d’Antenne Pev de Boma, le Dr Bruno Luzolo, pour les sites installés en milieu urbain, chaque jour 300 enfants doivent être vaccinés contre 150 pour les sites installés en milieu rural.
Mais, il faut reconnaitre que pour le premier jour, on n’a pas senti un engouement de parents vers les sites. Ce qui revient à dire que la mobilisation doit être renforcée d’autant plus qu’il s‘agit d’une campagne qui a comme stratégie fixe. Les parents étant habitués à voir les vaccinateurs passer de maison en maison, ont tendance à croire qu’il en sera de même pour cette campagne qui se déroule en site fixe. Cela pourra peut être justifié cette situation.
Jusqu’à midi, le site maman Nsimba n’a vacciné que dix enfants. Ici, les superviseurs ont carrément décidé de délocaliser ce site là où il ya plus d’enfants tout en recommandant que le mobilisateur puisse renforcer la sensibilisation des communautés. Au site Saint-Joseph, la situation était presque la même. « Le premier jour a toujours été comme ça. C’est à partir de deuxième jour qu’il ya engouement », explique cette vaccinatrice qui ajoute : « aussi, faudra-t-il, savoir que nous sommes en saison sèche, à cause de froid, on a peur de sortir le matin. C’est aux environs de midi que les parents viennent avec leurs enfants ».
Notons que c’est le 2 aout que cette campagne prendra fin. Il faut alors renforcer la mobilisation pour que les parents se rendent dans les différents sites si on veut atteindre de bons résultats.