Le principal accusé dans cette affaire a déclaré, le 31 juillet à Brazzaville, ne pas reconnaître les armes scellées qui lui ont été présentées. Cet arsenal était composé d’une vingtaine de Kalachnikov (PMAK), des chargeurs et autres.
Cependant, l’ex-colonel a fait savoir que la perquisition ne s’était pas déroulée en sa présence, car assure-t-il, il n’a jamais signé un procès-verbal de perquisition. Il a affirmé ne pas reconnaître les preuves de l’accusation. En rappel, cette perquisition s’est effectuée après les affrontements du 16 décembre 2013.
Le principal accusé a réitéré que la directive opérationnelle qui a conduit à l’intervention de la force publique à son domicile, était incompatible avec la réalité. « L’ordre n’est pas adapté au déploiement sur le terrain. Ils ont déployé une force publique hors normes, car il n’y avait pas d’ordre de déploiement », a déclaré Marcel Ntsourou.
Par ailleurs, les avocats de la défense ont déploré, au cours de l’audience, les mauvaises conditions de détention de leurs clients.