Suite à un triple assassinat crapuleux qui s’était produit la nuit du 6 au 7 août dernier dans le premier arrondissement de Pointe-Noire, précisément au quartier Socoprise, le directeur départemental de la police de Pointe-Noire et du Kouilou, Victor Gaëtan Oborabassi a animé ce mardi 12 août, à son cabinet de travail, un point de presse pour condamner avec la dernière énergie cet acte ignoble en rassurant l’opinion locale sur les recherches qui se poursuivent afin que soit vite arrêté l’éventuel assassin.
Il s’est agi alors d’un assassinat dans lequel trois membres d’une famille ont été froidement abattus par un assaillant à l’aide d’une machette, un enfant plus deux adultes. Et quelques jours après l’opinion locale voire nationale continue de s’interroger sur les circonstances de cette regrettable affaire. Car lors de la descente sur les lieux du directeur général de la police accompagné du directeur départemental de la police de Pointe-Noire et du Kouilou, le constat est que rien n’a été emporté par ce criminel. Contrairement donc aux voleurs habituels, celui-ci ou ceux-ci n’ont pas emporté le butin habituellement prisé : objets de valeur, appareils électroniques, argent et autres.
Arrivée sur les lieux, la police a trouvé sur l’une des victimes la somme de 109.000Fcfa, et divers objets de valeur comme une montre, les cartes bancaires, deux téléphones de haute facture, des paires de chaussures. Les appareils électroménagers et le poste téléviseur à écran plasma, des victimes sont restés n’ont pas été emportés, car on a retrouvé tout cela intact. Ainsi, une cellule d’enquête a été mise en place pour élucider les circonstances de cet assassinat. Selon la police, la femme blessée qui avait été précipitamment conduite à l’hôpital, ses jours ne sont plus en danger.
Pour terminer, le directeur départemental de la police de Pointe-Noire et du Kouilou lance un vibrant appel aux populations afin d’aider la police dans sa tâche quotidienne de recherche de sécurisation des personnes et des biens en dénonçant sans complaisance au niveau des quartiers et blocs des malfaiteurs de ce genre afin que plus jamais de tels actes ne puissent plus se reproduire dans les deux départements. « Tout de même, il y a lieu de se demander s’il s’agissait d’un vol ou d’un règlement de compte pur et simple ».
Ainsi donc, la population doit continuer à vaquer à ses occupations et à soutenir au moyen des informations le dispositif sécuritaire installé dans la ville océane.
Faustin Akono