Enseignement : les travaux du lycée de Mpaka sont toujours arrêtés

Le lycée de Mpaka présente un tableau aussi noir qu’il laisse à désirer. Pas de mûr de clôture et il manque de salle de classe depuis très longtemps, rendant ainsi la situation au fil des années très fatigante pour le corps enseignant.

Pour permettre aux enfants de ne pas manquer les cours, la direction du lycée a été contrainte de louer quelques salles de classe dans l’enceinte de l’école primaire Marien-Ngouabi, située à quelques mètres du lycée. Il faut dire que cette situation n’arrange guère les enseignants ni même les élèves.

Situé dans le sixième arrondissement Ngoyo, le lycée de Mpaka a bénéficié du ministère de  l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, la construction  de neuf salles de classe et d’une salle de TIC (technologies d'information et de communication).

Cette réalisation qui a été confiée à l’entreprise 3CL a été une chose de louable non seulement pour les enseignants, mais également pour les parents d’élèves. Car elle devrait sans nul doute, permettre aux élèves d’avoir une attitude positive envers l’éducation mais surtout de créer un climat plus propice à l’apprentissage.

L’arrêt brutal de ces travaux a été un choc pour bon nombre de gens qui croyaient déjà voir le lycée de Mpaka banni de tous ses problèmes au quotidien, notamment le problème de pléthore  de l’effectif des élèves dû par l’insuffisance de salles de classe, mais également du manque de mur de sécurisation afin de mettre les enfants hors dangers des véhicules qui font de la cour de l’école un raccourci « nous sommes déjà à quelques jours de la rentrée scolaire, nous demandons donc au gouvernement de relancer les travaux du lycée de Mpaka afin de permettre aux enfants de travailler plus sereinement », ont dit quelques parents rencontrés ce mardi 16 septembre à Mpaka.

Rappelons que le gouvernement congolais a placé l’éducation et la santé au rang de première urgence sociale, il a marqué sa ferme volonté d’amener le pays vers son émergence, notamment en améliorant les services de santé,  de l’éducation et de l’enseignement dans le pays.

Cependant, certains établissements demeurent toujours dans un état de précarité avancé malgré la ferme volonté des autorités de créer des espaces de travail agréables pour les enseignants et pour les apprenants.