Cette assurance faite aux congolais est du gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Deogratias Mutombo Mwana Nyembo au cours du point de presse qu’il a tenu à l’issue de la onzième réunion du comité de politique monétaire.
Pour le gouverneur de la BCC, la surchauffe observée autrefois sur le marché des biens et services à l’approche des festivités de fin d’année est déjà effacée de mémoire de congolais. « Nous ne vivons plus cette psychose depuis plusieurs années », fait –il remarquer tout en ajoutant qu’ aussi longtemps que le gouvernement mettra en œuvre une politique fiscale et budgétaire qui vise, comme cela est le cas présentement, la performance et la stabilité des finances publiques, aussi longtemps que la Banque Centrale du Congo restera indépendante et sera en mesure d’honorer son engagement de maintenir toujours la stabilité de prix , on ne vivra pas de situation de surchauffe même à la veille des festivités de fin de l’année.
Parce que, ajoute l’autorité monétaire de la BCC, autant la stabilité des prix est une priorité pour la BCC autant la performance des finances publiques est également une priorité pour le gouvernement. S’adressant à ceux qui mijotent de spéculer sur le prix et le change, le gouverneur de la BCC leur met en garde : « ils échopperont des pertes énormes ».
A l’issue de la réunion du comité de politique monétaire, réunion qui a passé en revue l’évolution de la conjoncture économique à fin novembre 2014, au niveau national et international et échangé sur le dispositif de la politique monétaire à mettre en place au regard des évolutions observées, il a été décidé de maintenir inchangé le dispositif actuel de la politique monétaire.
C’est ainsi que le taux directeur demeure à 2%. Quant aux coefficients de la réserve obligatoire, ils sont maintenus à 8% et à 7% sur les dépôts en devise à vue et à terme ainsi qu’à 5% et 0% pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme.
Pour Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, l’analyse de l’évolution récente de la conjoncture économique aussi bien nationale qu’internationale et les perspectives économiques à cours terme n’ayant pas révélé des risques de choc majeur susceptible de rompre l’équilibre macroéconomique ainsi que tous les fondamentaux de la conjoncture économique étant restés stables et cela en l’absence de spectre d’un quelconque retournement sur la stabilité actuellement observée, le comité de politique monétaire a décidé de maintenir inchangé le dispositif actuel de sa politique monétaire.
L’inflation est restée faible
Expliquant cette décision, le gouverneur de la BCC révèle que l’inflation est reste faible. En cumul annuel, le taux enregistré en fin novembre est de 0,98%. Si les choses restent égale, fait-il observer, nous allons enregistrer en fin décembre un taux d’inflation de 1,12% contre une cible de 3,7% et même lorsque ‘on considère le taux enregistré en fin 2013 de 1,07%, on peut dire qu’il ya une stabilité d’une année à l’autre. « Cette situation est la résultante d’une articulation intelligente des instruments de la politique monétaire attestée notamment par la flexibilité du taux directeur ; la discrimination positive de la réserve obligatoire en faveur de la monnaie nationale et l’affinement de la régulation de la liquidité bancaire ».
Sur le marché de change, la même stabilité est aussi observée. Le taux de change enregistré à l’interbancaire est de 925.32 FC alors qu’au 31 décembre 2013 il était de 925.50 FC le dollar. Sur le marché parallèle, renchérit-il, la même tendance de stabilité est observée. Les réserves de change sont à un niveau satisfaisant de plus ou moins un milliard sept cent millions de dollars américains représentant










