Le Kenya fait partie des 120 pays signataires du Traité de Rome institutant la Cour pénale internationale (CPI), un tribunal créé pour poursuivre les individus accusés de génocide, de crime contre contre l'humanité, de crime d'agression et de crime de guerre
La décision du Parlement kenyan survient avant l'ouverture, aujourd'hui à La Haye, du procès de son vice-président, Williman Ruto, et du journaliste Joshua Arap Sang, dans une affaire contre le président kényan, Uhuru Kenyatta, William Ruto et deux autres personnalités du pays.
Ils sont accusés de crimes contre l'humanité (meurtres, déportations ou déplacements forcés de populations et persécurtion), prétendument commis au Kenya dans le contexte de violences postélectorales entre 2007 et 2008, dont le bilan est chiffré à plus de 1 000 morts.