Musique sacrée : l’album "Likambo ya mwasi-Mystère de la femme" présenté au Centre culturel Russe

Vendredi, Février 20, 2015 - 19:15

Le frère Christian Mabiala a choisi le Centre culturel russe (CCR) pour la seconde présentation de son opus Likambo ya mwasi- Mystère de la femme, en présence du directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts, Célestin Akoulafoua.

Cet opus produit par la maison PPJ production du Prince Chérubin Mayélélé, est une interpellation que le frère Christian Mabiala fait aux frères religieux. Il contient dix titres dont : Contradiction ; Likambo ya mwasi ; Mwana mpaté ; Ngolu ; Nzela ekulusu ; Nzambé ya balongi ; Obobo ; Sanzola ; Telema ; Tout va changer.

Au cours de cette seconde présentation, le frère Christian Mabiala a décortiqué les chansons contenu dans son album les unes après les autres. Parmi celles-ci il y a par exemple, Likambo ya mwasi- Mystère de la femme, à travers laquelle il a présenté la femme selon la pensée du Seigneur. 

Dans la Bible, dit-il, le Seigneur à trois pensées : la pensée doctrinale- prophétique et évangélique. A propos de la première pensée, il dit que celui qui sert une femme sera servi par la femme, mais celui qui se sert d’une femme, la femme également se servira de lui. A ce titre, Salomon, l'homme le plus sage de la Bible est un exemple dit-il. Grâce à sa sagesse, les gens venaient de partout le consulter. A la fin de son ministère,  il a adoré les dieux étrangers. 

Dans Contradiction, il fait l’analyse selon laquelle dans l’église Corps du Christ, la religion la plus contradictoire c’est le christianisme. Car, dans l’indouisme ou dans l’islam, ce sont les mêmes prédications, mais chez les chrétiens, on voit les choses tellement contradictoires selon lui. Les uns disent que la femme doit prêcher, d’autres disent le contraire, mais au-delà de tout ça, ce qui  réunis les chrétiens est plus fort que ce qui les divise: la parole de Dieu.  

Dans Mwana Mpaté, le frère Christian Mabiala présente Jésus Christ comme l’Agneau immolé qui s’est offert pour nous. En effet, cette question s’est posée quand Abraham est monté avec son fils Isaac à la montagne. Ce dernier avait demandé à Abraham son père, qu’il a tout vu, le couteau et autres mais sauf l’Agneau. Où est l’Agneau s’est-il interrogé ? Et son père lui répondit, à la montagne tout sera pourvu. Et cette question commençait à se poser dans l’Ancien Testament, où est l’Agneau ? Finalement c’est Jean Baptiste qui a répondu : « Voici l’Agneau de Dieu, celui qui hôte les pêches du monde. Donc Jésus Christ est l’Agneau de Dieu celui qui hôte les pêches du monde. »

Continuant a décortiqué les chansons de son opus, le frère Christian Mabiala, a dit s’agissant de la chanson Ngolu, que c’est bien d’avoir la grâce de Dieu, mais elle est trompeuse. « Nous avons besoin d’être assis dans la présence de Dieu. Or la présence de Dieu c’est la gloire, or nous avons besoin de la gloire et non seulement la grâce. Saül avait la grâce de Dieu, mais il n’avait plus la gloire de Dieu quand il avait pêché. Mais celui qui a la grâce de Dieu et la gloire de Dieu demeure à l’abri du très haut. »

Alors que dans Nzela ya ekulusu le frère Christian Mabiala a parlé de l’œuvre de la Croix. « Là où nous sommes rachetés c’est dans la croix et la croix est un message fondamental pour l’église. Aujourd’hui nous devons retourner dans la croix là où tout le monde a été sauvé. Bien sûr qu’il y a des messages qui se prêchent aujourd’hui par-ci- par-là, mais le message clé que nous appelons évangile c’est la mort et la résurrection de Jésus, parce que c’est delà que nous avons tiré la vie. »

Des concerts tous azimuts

Une forte promotion se fait autour de cet album. Quatorze chaines environs entre les deux Congos diffusent Likambo ya mwasi. Et l’artiste s’apprête à livrer dix spectacles qui partiront du 21 mars au 8 avril, en commençant par Pointe-Noire, Dolisie, Owando, Gamboma, Kinkala, le tout sanctionné par un méga concert public à la préfecture de Brazzaville.

Prince Chérubin Mayélélé, producteur de l’album Likambo ya Mwasi, dit avoir réalisé une production exclusivement professionnelle par la grâce de Dieu. Car, avec le Seigneur ce n’est pas du direct, c’est une conviction, un fardeau venant du seigneur et Dieu nous béni par sa manière.

« Ce n’est pas parce qu’on a produit, qu’automatiquement on doit avoir un retour concret, non ! Dieu nous béni, parce que tout ce qu’on a investi c’est lui qui nous le donne et comme il nous béni, nous aussi nous bénissons son œuvre. C’est un mystère et une folie pour ceux qui n’ont pas Christ ? C’est un fardeau venant du Seigneur et c’est une compassion du genre. D’abord nous voyons des artistes talentueux ici au Congo et on se dit que le peu que le Seigneur nous donne par sa grâce, nous devions aussi soutenir, s’investir dans son œuvre. »

Bruno Okokana
Légendes et crédits photo : 
Photo 1 : le frère Christian Mabiala et son oeuvre Photo 2 : le frère Christian Mabiala et les chantres sur scène