Le Congo n’est pas resté en marge des pays qui ont célébré, le 26 avril, à travers le monde la 25ème édition de la journée internationale de la propriété intellectuelle. Une commémoration consacrée cette année à l’art d’Orphée : la musique, considérée comme un langage universel qui transcende les frontières et les cultures.
Au-delà d’encourager l’innovation et la créativité artistique, le but de cette célébration est aussi de montrer combien les droits de la propriété intellectuelle constituent un outil indispensable à la croissance économique au regard des dividendes que peut rapporter l’industrie musicale.
Pourtant les musiciens congolais et d’ailleurs se plaignent du piratage de leurs œuvres. Des téléchargements sur les plateformes en ligne par le biais des smartphones ou ordinateurs font que les compositeurs, auteurs-compositeurs, chanteurs et interprètes ne tirent quasiment aucun profit de leur création artistique.
Par ailleurs, les relations entre musiciens et gestionnaires de droits afférents ne sont pas toujours au beau fixe. Ils se regardent souvent en chiens de faïence, les pourcentages de répartition des rétributions constituant la pomme de discorde.
En tout état de cause, les pouvoirs publics et les artistes devraient mettre à profit les moments de commémoration pour mettre en place des mécanismes rigoureux et acceptés de tous afin que les droits de propriété intellectuelle profitent à la création de valeurs.
