RDC : l'État appelé à révéler les conditions d'une cession minière

Vendredi, Juin 26, 2015 - 15:00

RDC : l'État appelé à révéler les conditions d'une cession minière

Une mine d'or.

Le Centre Carter, fondation de l'ancien président américain Jimmy Carter, a appelé vendredi les autorités de Kinshasa à dévoiler les conditions dans lesquelles s'est faite la cession d'un permis minier par la compagnie publique Gécamines à une filiale du groupe suisse Glencore. L'ONG "presse le gouvernement de la République démocratique du Congo de révéler les termes de l'accord par lequel la compagnie publique minière Gécamines a perdu sa participation dans Kawama, concession potentiellement riche" en cobalt et en cuivre, selon un communiqué. La transaction à laquelle fait référence le Centre Carter a été révélée mercredi par l'agence de presse Bloomberg. Elle concerne l'acquisition par Mutanda Mining d'une concession enclavée dans celle de cette entreprise de production de cuivre et de cobalt au Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo.

"Je confirme : oui, nous avons acquis" ce permis, a déclaré à l'AFP Charles Watenphul, porte-parole de Glencore. Ce groupe minier et de négoce des matières premières détient 69% de Mutand Mining, les 31% appartenant à Fleurette Group, propriété de l'homme d'affaire israélien Dan Gertler. Proche du président congolais Joseph Kabila, M. Gertler est soupçonné d'avoir acquis, comme bien d'autres, un certain nombre de concessions minières en RDC dans des conditions opaques. Selon Bloomberg, la concession Kawama a été acquise auprès d'une société commune dans laquelle la Gécamines détient une participation minoritaire.

Interrogée par l'AFP, Fleurette Group n'a pas souhaité faire de commentaire. De source proche du dossier, on indique que Glencore, en tant que partenaire majoritaire de Mutanda Mining a le "contrôle opérationnel" de la gestion de cette entreprise. La législation congolaise impose que toute cession des ressources naturelles de l’État soit publiée sous deux mois par le gouvernement. Réalisée en février, la vente de la concession Kawama n'a été connue que grâce aux révélations de Bloomberg. Aucune réaction officielle n'a pu être obtenue après l'annonce de cette cession.

La RDC a été admise en juillet 2014 comme membre à part entière de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), qui développe "une norme mondiale visant à promouvoir une gestion ouverte et responsable des ressources naturelles". Faute d'avoir obtenu suffisamment d'informations sur une cession de parts dans une entreprise minière appartenant au portefeuille de l’État congolais, le Fonds monétaire a suspendu en 2012 une ligne de crédit qu'il avait accordé à la RDC en 2009 et qui a périmé depuis lors.

«Kabila»-Katumbi : Chronique d’une «lutte finale»

(Congo Independant 26/06/15)

Après avoir tout essayé (découpage territorial précipité, mutation des agents des régies financières et douane en poste au Katanga, tracasseries diverses…), «Joseph Kabila» a trouvé l’«arme secrète» susceptible, selon lui, de terrasser son rival vrai ou supposé, Moïse Katumbi Chapwe. Dans la « plainte » que le conseiller spécial Luzolo Bambi Lessa a transmise, mardi 23 juin, au procureur général de la République (PGR), l’actuel gouverneur du Katanga est accusé de «fraude douanière». On le sait, l’homme est propriétaire de plusieurs camions remorques, les fameux "trunks". Dans une réaction à chaud à l’AFP, «Moïse» a semblé dire qu’il s’attendait à vivre la tournure prise par les événements. Les observateurs ne cachaient pas jeudi 25 juin une réelle surprise en apprenant les noms d’autres personnalités citées dans la « plainte présidentielle ». Il en est ainsi du gouverneur Marcellin Cishambo du Sud Kivu et de l’ancien directeur du cabinet présidentiel, Gustave Beya Siku. Diversion ? De l’avis général, Katumbi serait la «cible principale».

«Dès que je serai saisi officiellement de la nouvelle plainte, je prendrai mes responsabilités». Cette réaction à chaud faite, jeudi 25 juin, par le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe à l’AFP montre bien que celui-ci était psychologiquement préparé. Depuis qu’il a lancé, le 23 décembre 2014, sa fameuse métaphore sur les « trois pénalty », « Moïse » se savait dans le «viseur» de «Joseph Kabila». De mémoire de Lushois, le locataire du Palais de la nation n’a jamais digéré ce qu’il continue de considérer comme un crime-de-lèse président. Un affront. «Joseph Kabila a la rancune tenace, confie une source proche de la majorité présidentielle. Depuis ce 23 décembre 2014, le chef de l’Etat n’a pas cessé de répéter à qui voulait l’entendre que c’est lui ou c’est moi ! » La source d’ajouter : «Cette histoire de trois pénalty l’a sérieusement bousculé. L’homme a d’ailleurs perdu son aura d’antan.» Devenu l’homme par qui le « scandale » est arrivé, Katumbi savait que ses adversaires l’attendraient au tournant. Ceux-ci ont décidé de l’atteindre là où ça pourrait faire le plus de dégâts : le porte-monnaie. « Fraude douanière », c’est l’infraction mise à sa charge. Diversion ?

Dans son entretien téléphonique avec l’AFP, Katumbi ne s’est pas démonté. Il a rappelé qu’il a déjà eu maille à partir avec la justice de son pays. «J’ai déjà eu affaire à la justice juste avant l’élection présidentielle de 2011». Il n’est nullement étonné par «le procédé et la méthode» usités par "l’accusation". «Déjà en 2009-2010, dit-il, le gouvernement congolais avait lancé une procédure judiciaire contre ma famille et moi en Belgique et en Grande-Bretagne». Il était suspecté à l’époque de trafic d’armes, financement des rebelles et blanchiment d’argent. A l’époque, dira-t-il, Luzolo Bambi Lessa trônait à la tête du ministère de la Justice.

Au total, quatre chefs d’Exécutifs provinciaux sont épinglés dans la «plainte présidentielle». Outre Katumbi, il y a Alphonse Ngoy Kasanji (Kasaï-Oriental), Alex Kande Mupompa (Kasaï-Occidental) et Marcellin Cishambo Ruhoya (Sud-Kivu). Surprise : l’ancien directeur du cabinet présidentiel Gustave Beya Siku est également cité.

En attendant le démarrage du procès que l’on espère équitable avec tout ce que cela implique de respect des droits de la défense, tous les accusés continuent à bénéficier de la présomption d’innocence.

A tort ou raison, des observateurs s’étonnent de la présence d’un homme tel que Cishambo dans ce «groupe». Au motif que ce personnage passait et continue à passer jusqu’ici pour un des «hommes du Président». «Certaines personnalités sont accusées dans le seul but de faire diversion», commente un confrère kinois. «C’est Katumbi qui intéresse au plus haut point un Joseph Kabila qui voit en lui un rival et un empêcheur de tourner en rond. Leur inimitié était devenue tellement notoire au point que d’aucuns se demandaient qui de l’un ou de l’autre allait dégainer le premier... ».

Les « plaintes présidentielles » transmises au PGR présentent, en ce qui concerne « Moïse », tous les contours d’une « chronique d’une lutte finale ».

Après avoir servi le « raïs » de 2007 à 2011, Moïse Katumbi Chapwe eut à faire face dès le lendemain de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 aux rumeurs faisant état de la volonté de « Joseph Kabila » de le faire évincer au profit de son jeune frère Zoé «Kabila». Aux élections législatives de 2011, «Zoé» s’est fait «élire» député national à Manono, au Nord Katanga. L’homme n’a jamais passé une seule nuit dans sa circonscription. Il n’a pas d’adresse connue. En octobre 2014, des informations difficiles à vérifier laissaient entendre que Katumbi s’est rendu à Londres afin de suivre un «traitement anti poison». Après une longue absence, le gouverneur regagne Lubumbashi le 23 décembre. Il reçoit un «accueil triomphal». Dans une petite adresse faite à la « Place de la Poste », il confirme avoir été en Europe pour se faire soigner. Quid des rumeurs d’empoisonnement ? Il ne confirme rien. Il ne dément rien non plus.

Les trois penalty

Au moment de conclure son adresse, « Moïse » lance la fameuse métaphore sur les « trois penaltys » : «Que fera le public si l’arbitre osait siffler un troisième pénalty injuste en lieu et place d’un corner?» La réponse fuse dans la foule : «Nous allons envahir le terrain… ». Katumbi d’enchaîner en swahili: «Aba bantu biko apa, biko buingi kupita ba Burkinabé… ». Traduction : la foule réunie ici est plus importante que celle de Burkina Faso. Pour le «clan kabiliste», cette parabole n’est ni plus ni moins qu’une «déclaration de guerre». Pour eux, Katumbi a voulu mettre "Kabila" en garde contre un troisième mandat interdit par la Constitution. Le 5 janvier 2015, « Joseph Kabila » convoque une rencontre avec les notables du Katanga. Deux personnalités sont absentes : Le gouverneur Moïse Katumbi et le président de l’Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Un nouvel affront. C’en est trop.

Au cours d’un point presse, vendredi 9 janvier, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement central a lancé une « mise en garde » à l’endroit du gouverneur du Katanga. Celui-ci est menacé de « révocation ». Mende finit par se raviser après avoir constaté que c’est plus facile à dire qu’à faire. Et pour cause, l’article 3 de la Charte fondamentale promulguée le 18 février 2006 dote les provinces et les entités décentralisées de la personnalité juridique. Mieux encore, le gouverneur de province et son adjoint sont élus au suffrage universel indirect par des députés provinciaux. Ils sont par la suite investis et non nommés par le Président de la République.

Au total, depuis le 23 décembre 2014, « Joseph Kabila » et les « durs » de sa mouvance reprochent à Moïse Katumbi Chapwe de « s’être désolidarisé de la majorité présidentielle». Une entrevue entre les deux hommes à Kinshasa n’arrangent rien. La méfiance mutuelle reste de rigueur. Depuis tous ces événements, « Moïse » est devenu invisible aux grandes réunions de la « majorité présidentielle ». Lors des récentes « consultations préliminaires » menées par « Joseph Kabila » en vue du dialogue, Katumbi n’a pas fait le déplacement. A Lubumbashi, il a ouvert les "consultations" avec les "forces vives" avant de laisser la conduire des échanges au vice-gouverneur Yav Tshibal. Secrétaire exécutif de la « majorité présidentielle », Aubin Minaku continue, pour sa part, à clamer que «la majorité présidentielle demeure unie, elle va se consolider davantage derrière son chef Joseph Kabila Kabange». « Aubin » feint d’ignorer que la majorité est secouée par des dissensions internes sans précédent. D’un côté, les partisans d’une révision de la Constitutionnelle pour permettre à « Joseph Kabila » de briguer un troisième mandat. De l’autre, ceux qui « exhortent » l’« autorité morale » à respecter la loi fondamentale. "Kabila", lui, continue à rêver d’un « glissement » du calendrier électoral. Jeudi 25 juin 2015, aucun observateur sérieux ne croyait franchement qu’en transmettant ses "plaintes" au PGR, le souci premier de «Joseph Kabila» est de faire triompher la bonne gouvernance. D’aucuns n’hésitent pas à y voir un «règlement de comptes». Une "lutte finale" entre deux "gladiateurs". L’Histoire nous apprend que Goliath ne gagne pas toujours...

Modernisation des infrastructures aéroportuaires : Aéroport de N’djili, Kabila inaugure l’Aérogare modulaire et la nouvelle tour de contrôle

(La Prospérité 26/06/15)

Deux rubans inauguraux ont été coupés par le Président de la République, Joseph Kabila, en l’espace de trente minutes, hier jeudi 25 juin 2015, à l’Aéroport International de N’djili. Il s’agit de l’Aérogare modulaire et la tour de contrôle. Les coûts totaux des travaux sont évalués à USD 79.500.000, financés à hauteur de 86 % par la BAD et 14% par le RVA au travers de la redevance de développement des infrastructures, IDF. Justin Kalumba, Ministre des Transports et Voies de communication, a fixé le contexte de ces deux ouvrages. Il a, à l’occasion, souligné que la bonne nouvelle de la révolution de la modernité initiée par le Chef de l’Etat est belle bien prêchée à travers la République et partout dans le monde.

Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a procédé hier, jeudi 25 juin 2015, à l’inauguration simultanée de la nouvelle Aérogare modulaire et d’un bloc technique comprenant une nouvelle Tour de contrôle à l’Aéroport international de N’djili. Ce double évènement, historique, a drainé plusieurs personnalités, aussi bien étrangères que nationales, venues vivre de visu l’élan pris par la révolution de la modernité en République Démocratique du Congo.

Kalumba Justin, dans un discours magistral, a déclaré que le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, est en train d’écrire positivement une nouvelle page d’histoire en lettre d’or, comme les prouves ses nombreuses réalisations sur l’ensemble du Territoire national. En effet, il a marqué, d’une encre indélébile, l’histoire aéronautique de la RDC par une série d’innovations dans tous les aéroports et aérogares nationaux. Bien avant le Ministre, le Gouverneur André Kimbuta Yango, dans son mot de bienvenue, a salué la révolution de la modernité initiée par le Président de la République dont les résultats parlent d’eux-mêmes. Le responsable de la compagnie chinoise Sino- Hydro, cette société multinationale, à qui il a été confiée les travaux de construction et d’équipement de la Tour de contrôle, la nouvelle centrale électrique et de la caserne anti-incendie, a sincèrement remercié, dans son allocution de circonstance, le Chef de l’Etat pour son soutien incessant au cours de la réalisation des travaux. Il n’a pas perdu de vue de manifester la gratitude de sa société à l’endroit des agents et cadres de la Régie des Voies aériennes, pour la franche collaboration qui les liait tout au long des travaux.

Pour sa part, le DG de la RVA, Bilenge Abdallah, a indiqué que ces ouvrages, qui répondent aux normes modernes et internationales, redorent davantage l’image de la RDC qui, désormais, va jouer convenablement son rôle dans le monde de l’aviation civile internationale. A l’en croire, la réalisation de ces ouvrages est l’œuvre des entreprises Alpha Airports et Sino-Hydro. Il a rappelé que c’est en 1956 que fut ouvert à la navigation aérienne l’aéroport international de Ndjili, avec une aérogare qui a fini aujourd’hui par être rattrapée et dépassée par la croissance des trafics et par les exigences normatives de l’aviation civile internationale. Le numéro Un de la RVA a précisé que cette aérogare est transitoire, d’où son qualificatif de modulaire. Elle est construite en attendant la finalisation du grand projet en cours d’étude portant sur la construction d’une aérogare moderne, définitive, plus spacieuse et plus fonctionnelle, répondant aux normes de sureté et de trafics à venir.

Caractéristiques techniques de l’aérogare modulaire

Bâtie sur une superficie de 10.000 mètres carrés, cette aérogare est composée de dix modules assemblés pour former la structure souhaitée, répondant au standing international en la matière, notamment en termes de sureté, sécurité, capacité et confort. Elle est réalisée pour garantir une qualité des services de type C, c’est-à-dire, bonne, selon la nomenclature de l’IATA. Elle a une capacité en heure de pointe de 450 à 500 passagers. Elle est dotée d’un système d’équipements aéroportuaires ultramodernes de traitement des passagers et des bagages. Sa Tour de contrôle mesure 34 m de hauteur et est composée des files enveloppés supplantés par une vigile assurant le service de contrôle de l’aérodrome. C’est la plus belle Tour sur le plan architectural, du moins dans la région. Elle offre des bonnes conditions de travail. Sur le plan technique, la Tour est caractérisée, d’abord, par l’introduction de la fonction de surveillance permettant la visualisation des trafics aériens grâce aux récepteurs ADSP. Pour Ronald Kaberuka, Représentant de la Banque Africaine de Développement, le vieillissement des installations aéroportuaires de N’Djili a rendu aléatoire les mouvements des avions sur l’aéroport et constituait un frein, sinon un obstacle à la fréquentation de la RDC. Notre pays, a-t-il fait remarquer, est une pièce maitresse dans le dispositif de l’intégration régionale en Afrique et dans le monde.

L’aéroport international de N’Djili est doté d’une nouvelle aérogare modulaire internationale. Destinée aux vols internationaux, elle a été inaugurée simultanément avec la nouvelle tour de contrôle jeudi 25 juin par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. La sureté, le confort et la sécurité semblent être assurés à première vue. D’une superficie de 10 000 m2 et d’une capacité annuelle d’environ 1 million de passagers, il dispose de 17 points d’enregistrement au départ, 2 carrousels de livraison bagages et 10 modules assemblés conformes aux standards de l’organisation de l’aviation civile internationale.

Quant à la nouvelle tour de contrôle dont la hauteur est de 32 mètres, elle servira à assurer le contrôle des avions dans l’espace aérien au voisinage de l’aéroport. Elle est composée d’un centre de contrôle régional, d’un simulateur pour les exercices de simulation, des bureaux techniques, d’une caserne anti-incendie, de quatre groupes électrogènes et de deux onduleurs. Selon le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, ces deux ouvrages mettent fin aux tracasseries. « Tout est automatisé. Les portes s’ouvrent toutes seules et quand vous y entrez, vous voyez que tout est affiché à l’écran. Donc, l’intervention humaine est réduite », a déclaré Justin Kalumba.

Les sociétés Alpha Airport et Sinohydro ont réalisé la structure de ces ouvrages. Les travaux lancés en juillet 2011 ont été co-financés par le gouvernement à 14 % et la Banque africaine de développement à 86%. Pour l’ancien terminal resté délabré pour les vols domestiques, le directeur général de la Régie des voies aériennes (RVA) a indiqué qu’un effort sera fourni pour que les passagers domestiques trouvent aussi le même confort. « En termes de sûreté, il n’y a pas de différence entre un vol domestique et un vol international », a-t-il ajouté.​

 

Football-Transfert : comme Mulumbu, Mbokani s'engage avec Norwich City

Vendredi 26 Juin 2015 - 8:30

Pressenti à Malaga en Espagne, et aussi ailleurs en Europe, Dieumerci Mbokani a finalement choisi le championnat anglais en signant, à 29 ans à Norwich City, où il rejoint son coéquipier en sélection rd-congolaise, Youssouf Mulumbu. L’attaquant international rd-congolais, Dieumerci Mbokani vient de s’engager avec la formation de Norwich City, club nouvellement promu en Premier League anglaise. Norwich City a racheté le contrat qui liait le Congolais de 29 ans à Dynamo Kiev avec une somme de 5,5 millions de Livres Sterling. L’on est tenté de croire que le milieu international congolais et capitaine des Léopards, Youssouf Mulumbu aurait joué un rôle dans l’arrivée de Mbokani du côté de l’Angleterre. En effet, Youssouf Mulumbu -qui était fin contrat avec West Bromwich Albion où il jouait depuis 2009- a lui aussi signé il y a quelques jours chez ce promu en D1 anglaise. Et Mbokani qui a déclaré une fois dans la presse son désir de jouer en Angleterre a l’opportunité de faire valoir tout son talent alors qu’il s’approche progressivement vers la fin de sa carrière.

Le joueur est parti de Dynamo Kiev où il était même écarté du groupe professionnel suite à un conflit ouvert avec l’entraîneur du club ukrainien. Le président sportif de Dynamo a tenté en vain de convaincre le joueur de rester à Kiev. Mais sans succès. L’ancien buteur de Belor AC et Mazembe au pays, passé par Standard de Liège et Anderlecht en Belgique, Monaco en France et Wolfsburg en Allemagne tenait à changer d’air, lui qui a très peu joué à Dynamo Kiev. Et le challenge anglais l’a toujours tenté. Dieumerci Mbokani a fait partie de l’épopée des Léopards (du capitaine Youssouf Mulumbu qui a joué le premier match de groupe contre la Zambie avant de se blesser en deuxième journée contre Cap-Vert) en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations en 2015 en Guinée. La RDC s’est adjugé la médaille de bronze, et Dieumerci Mbokani s’est en sorti avec trois buts, figurant dans l’équipe type de la CAN 2015 selon les experts de Canal +. Il a donc un défi à relever en débarquant en Premier League anglaise de manière à éviter un flop comme à Monaco où il n’avait inscrit qu’un but, en moins de dix apparitions et aucun but lors de son passage en Bundesliga (D1 Allemand).

Plainte de Joseph KABILA : Katumbi réagit

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Plainte de Joseph KABILA : Katumbi réagit

L’homme est quasiment le seul à avoir répondu, jusqu’ici, aux révélations des noms faites par l’Agence France Presse (AFP) le mercredi 24 juin, dans la soirée. Ses proches affirment entre autres que le gouverneur de l’ancienne province du Katanga serait la principale cible dans la plainte de Joseph Kabila. Les autres gouverneurs ne seraient, selon eux, que de «la garniture ».

Une partie du voile, et non de moindre, a été déjà levée, le mercredi 24 juin dans la soirée, quand l’AFP a divulgué certains noms des présumés corrupteurs, fraudeurs et détourneurs qui sont repris dans la plainte déposée, le mardi 23 juin, auprès du Parquet général de la République par Joseph Kabila via Luzolo Bambi, son conseiller spécial pour la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et le terrorisme. Il s’agit de Moise Katumbi, Alphonse Ngoy Kasanji, Alex Kande et Marcellin Cishambo respectivement gouverneur du Katanga, du Kasaï-Oriental. Kasaï-Occidental et du Sud-Kivu. Gustave Beya Siku, récemment éjecté du poste de directeur de cabinet du Chef de l’Etat, n’est pas en reste. Si au Sud-Kivu Marcellin Cishambo s’est réservé de tout commentaire, il n’en est pas le cas dans la ville cuprifère. « Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de saper l’image de Moïse Katumbi », rappelle l’un de ses conseillers relayé, le .25 juin, par Jeune Afrique. Déjà en 2010, poursuit la même source, « une plainte avait été déposée à Bruxelles et à Londres par l’Etat congolais contre Katumbi pour blanchissement d’argent et achat d’armes. La procédure s’était soldée par un non-lieu ».

La contre-offensive de Kabila

Bien que Katumbi affirme ne pas avoir été « officiellement saisi », d’après RFI, du côté du Katanga, l’on croit dur me fer que la personne visée par cette plainte serait le gouverneur du Katanga. Dans le bras de fer qui l’oppose depuis quelques mois à Joseph Kabila – depuis sa déclaration du 23 décembre 2014 contre un troisième faux pénalty L Kabila semble avoir pris sa revanche en déposant cette plainte. Déjà, début janvier, le Président de la République avait fustigé devant les notables katangais l’inadéquation qui existe entre les richesses de la province et la misère de la population katangaise. L’homme aurait donc « bien choisi le moment pour passer à l’attaque, sachant que les trois gouverneurs visés quitteront leur fonction d’ici le 30 juin avec l’installation des nouvelles provinces », es time une source diplomatique qui s’est confiée à Jeune Afrique. Surtout que depuis début janvier, on s’attendait à une « contre-offensive » du chef de l’État, après les propos de Katumbi sur le « troisième faux penalty ».

Katumbi serein…

Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de saper l’image de Moïse Katumbi. Dans l’entourage du gouverneur sortant du Katanga, on ne se dit « pas surpris » par cette plainte. Car une autre avait été déposée à la veille des élections de 2011. Et à chaque fois, « c’est toujours Luzolo Bambi, à l’époque ministre de la Justice et aujourd’hui conseiller spécial du chef de l’Etat, qui est à la manœuvre. Et me en 2010, le pays se trouve à la veille d’une présidentielle et on soupçonne Katumbi d’avoir des ambitions pour le scrutin », rappelle-t-il. Avant de lâcher: « On dirait qu’ils ont peur que Katumbi brigué la magistrature suprême. » Selon ce conseiller du gouverneur, Moise Katumbi est « serein » et attend que soient officiellement signifiées les accusations portées contre lui. « Il sait que c’est lui qui est visé : c’est lui le plat principal et les autres personnes citées ne sont que la garniture », explique-t-il, soulignant toutefois que le gouverneur du Katanga se dit « prêt à prendre ses responsabilités. » sans donner plus de précision.

Le gouvernement se réserve …

Pendant ce temps, le gouvernement se refuse de tout commentaire, notamment sur les noms des personnalités révélées par l’AFP. On ne veut ni confirmer ni infirmer l’identité des personnes citées. « C’est un document avec une série de dénonciations faites par plusieurs personnes », a indiqué Lambert Mende, ministre des Médias et porte-parole du gouvernement. A l’en croire, « il appartient au Procureur général de la République d’enquêter et de faire le tri. Il n’est pas bon de citer des noms ».

PLAINTE DE KABILA CHEZ LE PGR, KATUMBI : Le Gouv’ sait qu’il est visé, voici la déclaration choc de son proche à jeune afrique

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PLAINTE DE KABILA CHEZ LE PGR, KATUMBI : Le Gouv’ sait qu’il est visé, voici la déclaration choc de son proche à jeune afrique

Personne n’est dupe, la plainte présidentielle contre des haut commis de l’Etat, vise essenti¬ellement le populaire gouverneur du Katanga Moïse Katumbi. De toutes les personnalités visées, seule Katumbi représente un réel dan ger pour la Kabilie. Sa popularité, immense sur tout le territoire national, et sa puis¬sance financière, font du président du Tout- Puissant Mazembe, un adversaire politique redoutable sur la scène politique rd-congolaise, surtout dans la perspec¬tive de la présidentielle de 2016. Le timing de ses poursuites plus que suspectes, presqu’un an avant la fin de son derni¬er mandat, étonne plus d’un observateur avisé. Le problème de la fraude et de la corruption en RDC étant structurel ce ne sont des mesures conjoncturelles qui y changeront quoi que ce soit. Le vrai débat est la place de la transparence dans notre pays. Qui à quoi, à qui comment et quand ?Mais sur le patri¬moine de nos dirigeants politiques c’est l’opacité car les déclarations de biens sont faites sous scellés. Derrière cette plainte et ses intentions en apparence noble, se cacherait un com¬bat politique selon un politologue. En tous les cas, Katumbi a réagi via un de ses proches dans les colonnes de Jeune- Afrique. Sous la plume de Trésor Kimbagula, ce proche de Katumbi y voit une tentative de salir l’image son champion. Et s’est dit pas surpris par la plainte. Mais il a aussi agité une menace : « nous sommes prêts à prendre nos respon¬sabilités ». Un langage d’initié.Comprenne qui pourra.

Moïse Katumbi et trois autres gouverneurs provinciaux de la RDC, ainsi qu’un ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, sont soupçonnés de fraude et de corruption. C’est ce qui ressort de la plainte déposée mardi par un conseiller spécial du chef de l’État congolais, que l’AFP dit avoir pu consulter le lendemain. On le savait déjà. Dans le bras de fer qui oppose depuis quelques mois Joseph Kabila et Moïse Katumbi, tous les coups sont permis. Dernière illustration en date : la plainte pour corruption, fraudes et détournements déposée au nom du chef de l’État, le 23 juin, devant le parquet général de la République, par Luzolo Bambi, son conseiller spécial en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Une procédure qui viserait plusieurs personnalités dont le gouverneur du Katanga accusé de « fraude douanière », selon l’AFP qui a pu consulter mercredi le « document d’une vingtaine de pages ». Parmi les suspects, on retrouve également de très proches collaborateurs du chef de l’État, sur qui reposent des soupçons de corruption : Marcellin Cishambo, gouverneur du Sud-Kivu et ancien conseiller du président de la République, Gustave Beya Siku, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila récemment éjecté de son poste. Mais aussi Alex Kande, gouverneur du Kasaï occidental, dans le centre du pays.

La « contre-offensive » du président

« Joseph Kabila a bien choisi le moment pour passer à l’attaque, sachant que les trois gouverneurs visés quitteront leur fonction d’ici le 30 juin avec l’installation des nouvelles provinces », estime une source diplomatique à Kinshasa. D’autant que depuis début janvier, on s’attendait à une « contre-offensive » du chef de l’État, après les propos de Katumbi sur le ‘troisième faux penalty ‘[entendez l’opposition de ce dernier à un troisième mandat du président sortant, NDRL]. « Il avait même annoncé la couleur lorsqu’il s’était rendu à Lubumbashi, dénonçant la pauvreté des populations qui vivent dans une province minière et la plus riche du pays », ajoute notre source.

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Ce que Joseph Kabila a dit aux Katangais

À ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une stratégie politicienne pour barrer la route du palais de la Nation à Moïse Katumbi, à qui l’on prête des ambitions présidentielles en 2016, un proche du chef de l’État, me souvent en RDC, répond par une question : « Que dira-t-on du cas de l’ancien directeur de cabinet du président [Beya] ou de celui de son ancien conseiller [Cishambo] qui sont également visés par la plainte présidentielle ? ». Et d’ajouter : « Il serait aujourd’hui malvenu de tenter de remettre en cause la justesse de l’action du président qui veut établir la lumière sur les malveillances financières dans le pays. »

Katumbi « prêt à prendre ses responsabilités »

Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de saper l’image de Moïse Katumbi. Dans l’entourage du gouverneur sortant du Katanga, on ne se dit « pas surpris » par cette plainte. « Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de saper l’image de Moïse Katumbi, rappelle l’un de ses conseillers. Déjà en 2010, une plainte avait été déposée à Bruxelles et à Londres par l’État congolais contre Katumbi pour blanchissement d’argent et achat d’armes. La procédure s’était soldée par un non-lieu ». Et à chaque fois, « c’est toujours Luzolo Bambi, à l’époque ministre de la Justice et aujourd’hui conseiller spécial du chef de l’État, qui est à la manœuvre. Et me en 2010, le pays se trouve à la veille d’une présidentielle et on soupçonne Katumbi d’avoir des ambitions pour le scrutin », rappelle-t-il. Avant de lâcher : « On dirait qu’ils ont peur que Katumbi brigue la magistrature suprême. »

À en croire ce conseiller du gouverneur, Katumbi est « serein » et attend que soient officiellement signifiées les accusations portées contre lui. « Il sait que c’est lui qui est visé : c’est lui le plat principal et les autres personnes citées ne sont que la garniture », explique-t-il, soulignant toutefois que le gouverneur du Katanga se dit « prêt à prendre ses responsabilités. » Sans donner plus de détails.

Alain Diasso
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