L’insertion et la réinsertion socio-économique des jeunes, la frange la plus représentative et la plus dynamique de la population, reste un défi majeur pour le gouvernement qui multiplie les initiatives en vue de résoudre cette problématique. Inciter la jeunesse à tourner le regard vers l’entreprenariat et l'auto-emploi pour garantir son indépendance permettra de convaincre que la fonction publique ne constitue pas la seule option pourvoyeuse d’emplois et unique issue pour entrer dans le monde du travail.
Cependant, le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (FONEA) et le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (FIGA) doivent être à la hauteur des attentes des jeunes porteurs de projets mais qui souvent manquent de soutien financier pour entreprendre. Concrètement, il s’agit de leur faciliter de créer leurs propres opportunités pour une vraie autonomie vis-à-vis de l’Etat.
L’appel à entreprendre lancé aux jeunes par le président de la République, le 28 novembre devant le parlement réuni en congrès, est une interpellation de cette couche sociale qui ne doit pas se confondre pour forger un bel avenir. Au demeurant, il est donc nécessaire de diversifier les leviers générateurs d’emplois, à travers la formation des promoteurs de projets dans les filières et secteurs d’activités de leur choix et compétence.
Cette possibilité vaut aussi pour les entreprises affiliées aux structures reconnues par l’État d’accompagner le secteur informel conformément aux objectifs, mais qui manquent de soutien financier.