Développement : Caritas-Uvira réhabilite la route de desserte agricole Malinde-Sebele-Kikonde au sud-Kivu

Mercredi, Octobre 23, 2013 - 17:30

Les travaux de réhabilitation de ce tronçon dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu viennent de prendre fin.

En réhabilitant ce tronçon l’objectif de cette organisation catholique de développement est de rendre  l’inaccessible accessible, de réhabiliter et de reconstruire certains ponts et attaquer certains points critiques.

 Caritas-Uvira a remis officiellement cet ouvrage à l’administrateur du territoire, Louis Boboto. Celui-ci a  salué les efforts fournis par cette organisation pour avoir réhabilité cette route d’une importance capitale dans la mesure où elle va contribuer au développement de cette partie du pays. «  C’est cette route qui sera un facteur de progrès de Kazimia, c’est grâce à elle que les autres organisations non gouvernementales ont pu entrer à Kazimia. Donc, je demande de remercier sincèrement la Caritas Uvira pour la bonne volonté d’avoir réalisé une si belle chose au profit de la population de Kazimia et de Fizi en général ».

 L’administrateur du territoire a, par ailleurs, reconnu qu’avant cette route n’existait que de nom : « C’est la Caritas Uvira qui a fait que l’Administrateur puisse visiter Kazimia pour être témoin oculaire de l’œuvre abattue par elle, puisque avant il n’ y avait rien, c’est-à-dire qu’on ne pouvait pas par la route atteindre Kazimia ».

De son coté, l’Abbé Guillaume Amisi, Directeur et Secrétaire Exécutif de la Caritas Uvira,  a laissé entendre que la Caritas a fait ce qu’elle pouvait faire. Nous avons voulu, ajoute-t-il, surtout sortir la population de son enclavement. Nous avons eu l’aide en provenance du Ministère allemand des Affaires Etrangères et de la Caritas Allemagne. Pour que cette route soit gardée dans un bon état, il faut l’implication de la communauté.  C’est pourquoi, l’Abbé Guillaume  qui s’est adressé  à la population a déclaré : «  Ce que nous demandons à la population, c’est de savoir que la route est en terre et c’est raison pour laquelle il faut continuer à l’entretenir, car  c’est sa propre route. J’en appelle au travail de l’auto-prise en charge ».

 

Aline Nzuzi