Organisé par la Dubaï Chamber, en marge du 3ème Africa Global Business Forum, et intitulée « Beyond Commodities : Gulf Investors and The New African [Au-delà des matières premières : les investisseurs du Golfe et la nouvelle Afrique] » décrit les opportunités à disposition des investisseurs pour entrer sur les marchés africains. Il met en lumière les secteurs prometteurs du continent autres que ceux des matières premières
Il souligne également les facteurs qui rendent les investissements du Golfe particulièrement intéressants dans ces secteurs : les tendances démographiques, les marchés de consommation en croissance, la stabilité économique et l’amélioration du climat des affaires, ainsi qu’une certaine résilience qui a permis au continent de résister à la récession mondiale et à la chute actuelle du prix des matières premières.
Selon le rapport, l’Afrique orientale est la région la plus attrayante pour les investissements du Golfe hors matières premières, les secteurs clés étant le commerce de détail et les hypermarchés, l’automobile, la banque commerciale et le tourisme. Le secteur manufacturier en Éthiopie, les loisirs, le commerce de détail et le tourisme au Mozambique et au Kenya, ainsi que l’éducation en Ouganda remportent également les faveurs des investisseurs du Golfe.
Les entreprises des Émirats arabes unis occupent une position éminente et compétitive, notamment dans le secteur des services bancaires aux entreprises, le commerce de détail, le tourisme et la logistique. L’étude note aussi une présence physique significative en Afrique, permettant d’identifier les opportunités d’investissement qui s’offrent aux entreprises des Émirats arabes unis et d’accroître leur présence dans le processus.
L’étude encourage les investisseurs du Golfe à dépasser les frontières de l’Afrique du Nord, qui attire actuellement le plus gros des investissements du Golfe, en signalant les opportunités existantes dans des secteurs aussi divers que la logistique, l’hôtellerie, le commerce de détail et les services bancaires aux entreprises.
Selon elle, les investisseurs du Golfe disposent de 3 modes d’entrée potentiels sur le marché africain : le co-investissement avec des fonds de capital-investissement, l’achat de sociétés de capital-investissement, les rachats directs ou l’acquisition de participation minoritaire. Et qu’en dehors de l’Afrique du Sud, les valeurs mobilières restent d’un intérêt limité pour eux.
L’étude met en évidence l’avantage concurrentiel dont disposent les entreprises du Golfe grâce à leur expérience du franchisage, l’adaptation des marques aux goûts et aux cultures locaux, leur pénétration du secteur hôtelier, et pointe également vers la nécessité d’améliorer la logistique dans les produits de grande consommation.