Après leur arrestation le 19 décembre 2015 à l’hôtel le Pinaret suivie de leur déferrement le 24 décembre, les cinq délinquants ont répondu de leurs actes délictueux devant le tribunal le 8 janvier.
À la Suite des chefs d’accusation qui pèse sur eux relatifs à la détention illégalement et la commercialisation illicite des trophées d’espèces intégralement protégées, délit prévu et réprimé par la loi 37 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires.
Ce procès très sensible et important est une sonnette d’alarme et un moyen de dissuasion pour d’autres réseaux de trafiquants pour qu’ils cessent avec de tels actes. Mais le regret des justiciables et des partisans de la conservation de l’écosystème à l’égard des juridictions est d’avoir accordé avec un présumé garantie de représentativité la liberté provisoire aussi facilement à ces délinquants rusés dès leur première comparution devant la barre, même si cela est un principe.
Cependant, le ministère de l’Économie forestière et du Développement durable appuyé par ses nombreuses partenaires se battra bec et ongles pour démanteler jusqu’au dernier réseau de trafiquant afin de faire baisser le taux du trafic illicite d’espèces intégralement même partiellement protégées sur l’étendue du territoire national.