Le président français François Hollande a reçu le 4 avril, son homologue kenyan Uhuru Kenyatta. Les deux chefs d’Etat ont évoqué les questions de sécurité et d’économie.
Uhuru Kenya effectuait sa première visite officielle en France, un an après l’attaque de l’université de Garissa par les Shebabs qui avait fait 148 morts. Cette visite marque le retour en grâce de Uhuru Kenyatta, après des menaces de la CPI.
Face au terrorisme, Uhuru Kenyatta et François Hollande ont appelé à combattre le jihadisme. Ils se sont promis une plus grande coopération dans la lutte contre le terrorisme et une plus grande concertation entre les services de renseignements des deux pays.
François Hollande est revenu sur les attaques de ces derniers mois au Kenya. « Nous pouvons penser que ce ne sont pas les mêmes groupes qui ont commis ces actes. C’est la même aspiration et c’est même volonté de porter atteinte à ce que nous représentons en tant que mode de vie », a déclaré François Hollande.
Uhuru Kenyatta a rappelé le long combat de son pays visé depuis longtemps par les Shebabs somaliens. Il considère le terrorisme comme « un problème mondial dont le Kenya ne cesse de répéter, et qui exige, si nous voulons le surmonter, une riposte mondiale ». Il a souligné l’importance des échanges en matière de renseignements « pour faire reculer le terrorisme ».
Les deux chefs d’Etat on signé plusieurs accords de coopérations notamment dans le secteur des énergies renouvelables.
Le président du Kenya a visité la DGSE, chargée du contre-espionnage et de la lutte contre le terrorisme. Après Paris, Uhuru Keknyatta se rendra en Allemagne où il est attendu par la chancelière Angela Merkel.