Dans la nuit du 1er au 2 avril dernier, la police congolaise a effectué une descente à l’hôtel Saphir à Brazzaville, à l’issue de laquelle la porte d’une chambre où se trouvait l’ambassadeur du Gabon au Congo, René Makongo, a été défoncée. Au sortir d’un entretien vendredi avec le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, l’intéressé parle d’un « incident qui peut arriver à n’importe qui ».
Pourtant, l’incident avait fait grand bruit dans les médias, notamment sur les réseaux sociaux. « Pour moi, c’est un incident qui peut arriver à n’importe quel individu. Je pense que j’ai pris la mesure et j’ai passé l’éponge », a déclaré le diplomate gabonais au sortir d’un tête-à-tête avec le chef de la diplomatie congolaise, Jean- Claude Gakosso, ajoutant que ce dernier lui a présenté l’excuse officielle du gouvernement congolais. D’après la version officielle, les policiers étaient à la recherche d’individus qui se seraient cachés dans cet hôtel.
L’ambassadeur René Makongo préfère évoquer l’excellence des relations existant entre les deux pays voisins: « les relations entre nos deux pays sont au beau fixe. Les réseaux sociaux ont essayé d’alimenter l’évènement en ligne », a-t-il déclaré, rassurant que ses compatriotes vivant au Congo « sont sereins ». Par ailleurs, confie René Makongo, l’entretien de ce vendredi leur a permis de discuter sur les engagements pris par leurs deux gouvernements, d’intensifier leurs liens diplomatiques.
En novembre 2014, Libreville et Brazzaville ont adopté une nouvelle marche à leur voisinage à travers des rencontres régulières de haut niveau et la tenue annuelle d’échanges dans le cadre des consultations politiques et diplomatiques sur des questions bilatérales et multilatérales.