Les ex travailleurs des sociétés d’Etat liquidées montent à nouveau au créneau

Mardi, Novembre 19, 2013 - 13:30

 Réunis en assemblée générale le 16 novembre dernier à la Bourse de travail de Pointe-Noire, les ex travailleurs des entreprises d’Etat liquidées ont publié une déclaration dans la quelle ils exigent que soient apurés leurs dus qu’ils attendent depuis près de vingt sept ans

Les travaux ont été dirigés par  d’Albert Moussounda, representant la coordination des ex travaileurs des entreprises d'Etat liquidées qui  a d’abord fait le point de la situation actuelle des ex travailleurs des entreprises d’Etat liquidées. Une situation jugée peu reluisante qui, malheureusement ne s’améliore pas malgré l’embellie de la situation économique et financière du pays.  

Pour les ex travailleurs, le gouvernement fait la sourde oreille aux cris de douleurs mortelles de ces nombreux chefs de famille  qui s’éteignent jour après jour, à cause de la précarité et du manque des soins appropriés. Aussi, regrettent-ils que les droits des ex travailleurs des entreprises d’Etat en liquidation soient considérés comme un fonds de commerce par certains interlocuteurs véreux.

Suite à toutes ces griefs, les ex travailleurs des sociétés d’Etat liquidées présents dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou ont exigé que la directive du Chef de l’Etat relative au paiement intégral des dus des ex travailleurs des entreprises d’Etat en liquidation soit sans recours pour le ministère des finances qui doit s’exécuter dans un délai très court. Aussi, ont-ils sollicité avec insistance, la respectable compréhension de la présidence de la République, du parlement, du Sénat, du médiateur de la République et de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés, pour un règlement définitif de cette situation sociale désastreuse qui n’honore aucunement les institutions de notre pays. En outre, ils ont réaffirmé que leurs manifestations visent uniquement le paiement de leurs droits qui n’ont que trop duré, voici vingt sept ans. Il n’y aura pas de troubles sociaux, ni entrave à l’ordre public.  Les ex travailleurs des entreprises d’Etat liquidées mettent en garde, tous les composants  de la classe politique nationale qui tenteraient de manipuler les manifestations légitimes des ex travailleurs des entreprises d’Etat en liquidation pour assoupir leurs appétits politiciens. Cette déclaration ont-ils conclu tient lieu de dernier appel.

Outré par leur marginalisation, les ex travailleurs des sociétés d’Etat en liquidation ont organisé en début d’année un concert de casseroles à la préfecture de Pointe-Noire pour faire entendre leur voix. Ils ont également tenu une assemblée générale à la Bourse de travail pour dénoncer les réseaux mafieux organisés par certains agents véreux de l’Etat à la Caisse congolaise d’amortissement demandant 30% de commissions à chaque paie.

Signalons que près de deux mille ex travailleurs  issus des trente huit entreprises liquidées sont concernées par cette situation. Ces sociétés sont entre autres :  CTRAB, Chacona, Cometrab, Les fermes d’Etat de Kombé, de Makoua, de Mbé, la ferme d’Owando, la ferme porcine de Dolisie, lAD, Lapco, OCC, OCB, OCV, OCT, Ofnacom, OGB, Onaci, ONAPEC, ONLP, RNPC, RNTP, Saipem, CIBOM, Sidetra, Socavilou, Socophar, Socorem, Socorib, Sotexco-Uts,  Soverco, Station fruitière de Loudima, STPN, Suco,  Sonavi, la ferme de Pk 45.   

Hervé Brice Mampouya
Légendes et crédits photo : 
Albert Moussounda, representant la coordination des ex travailleurs des entreprises d'Etat liquidées présidant les travaux