Du 19 au 20 novembre, les acteurs de la société civile de la commune de Kisenso vont analyser l’un des problèmes liés à la sécurité des femmes et des filles à Kinshasa afin de ressortir un thème de campagne pour les quatre prochaines années.
L’objectif de cet atelier qui se tient au centre Carter, est d’amener les participants à partager une même compréhension du programme ‘‘ villes sûres’’ ou ‘‘ villes sécurisées’’ pour les femmes et les filles, mobiliser les parties prenantes pour contribuer à l’élaboration du programme, sa mise en œuvre ainsi que les mécanismes de suivi et évaluation. « Pour Actionaid International RDC, il s’agira de prévenir et de réduire la violence, notamment la violence sexuelle contre les femmes et les filles dans les espaces publics urbains, permettant aux femmes et aux filles de se déplacer plus librement et en toute sécurité, et d’augmenter leur droit de jouir de leurs villes », a déclaré le directeur pays de Actionaid International RDC, Clément Kone, tout estimant que cela inclut leur participation aux prises de décision qui affectent leur quotidien à la fois sur le plan politique, économique et sociale.
Pendant deux jours, les participants à cet atelier devront partager et analyser les principales conclusions de l’étude de cadrage et tenter de comprendre les préoccupations essentielles de la sécurité des femmes dans les espaces urbains et périurbains de Kinshasa et proposer des mesures nécessaires à l’amélioration de la sécurité dans ces espaces. « Cet atelier sera l’occasion de développer un cadre de programmation qui va guider la conception et l’exécution du programme ‘‘ ville sûre’’ de Actionaid en RDC, de définir l’objectif de changement, de développer une stratégie d’actions pour la réalisation des changements et de définir le rôle des acteurs », a soutenu Clément Kone.
En effet, les acteurs de la commune de Kisenso ont aussi émis leur souhait sur ce que devrait être la ville de Kinshasa pour qu’elle soit appelée ‘‘ ville sûre’’. Certains rêvent d’une ville salubre, protectrice des droits de tous, particulièrement des femmes et des filles, d’une ville sans le phénomène kuluna ou le banditisme, une ville où les habitants disent non à la dépravation des mœurs. D’autres se sont prononcés en faveur de la formati