Dans le cadre des festivités marquant la célébration de la Sainte-Géneviève, patronne de la Gendarmerie, la région de gendarmerie du Kouilou a fait ce 20 novembre un don de sang en faveur du centre de transfusion sanguine de Pointe-Noire
Le prélèvement du sang des gendarmes s’est fait sous la supervision du colonel Placide Ngombé, commandant de la dite région dans l’intérêt de sauver la vie de nombreux humains de la capitale économique. « Nous avons retenu cette activité de don de sang parmi tant d’autres dans le cadre de la célébration de la Saint-Geneviève, pour permettre à nos hôpitaux, de sauver les vies humaines, car donner un peu de son sang c’est sauver les vies humaines », a-t-il déclaré dans son mot de circonstance.
Rappelant le dévouement de cette dame qui avait sauvé la vie des parisiens dans l’ancien temps contre l’invasion d’Attila en douceur, le colonel Placide Ngombé a signifié : « la Sainte-Geneviève est une dame de cœur qui au temps très anciens avait permis à la ville de Paris de se libérer des affres d’Attila qui menaçaient Paris d’attaques divers. En effet, elle avait demandé aux habitants de Paris de ne pas quitter la ville et grâce à son mot d’ordre, Attila avait dévié Paris pour aller vers d’autres directions. C’est ainsi qu’elle avait sauvé Paris des pillages dans la douceur et le calme sans un seul coup de feu Paris était libéré. C’est par cet acte généreux que nous commémorons cette dame tous les 26 novembre», a-t-il rappelé
De son côté, Casimir Molendé Opiapa, docteur à la banque du sang, a donné l’avantage des donneur de sang. « Ce qui est important c’est que après deux dons de sang, la personne a droit à une carte. Cette carte de donneur va désormais permettre à dix membres de sa famille notamment lui- même, ses enfants, son époux (se) son père et sa mère, de bénéficié du sang gratuit dans tout le Congo. Si on transfuse l’un des membres de la famille, le sang n’est pas remboursable », a expliqué le médecin.
Il a cependant lancé un appel aux pontenégrins de contribuer au don volontaire de sang puisque selon lui, à Pointe-Noire la demande est plus élevé que l’offre. « Seulement à l’hôpital général Adolphe Sicé et celui de Congo Malémbé à Tié-Tié, nous pouvons servir plus de cent poches de sang par jours mais, malheureusement la production est de moins de cinquante poches par jour. Si la population pouvait se mobiliser pour donner du sang volontairement, je crois qu’and peut avoir du sang suffisamment », estime Casimir Molendé Opiapa qui a rappelé à la population que le sang est gratuit.
« Le sang n’est pas vendu mais, nous faisons un prix forfaitaire pour permettre à la population de participer à la collation des donneurs et aux examens de laboratoire que nous payons ». Le docteur a en fin indiqué une campagne sur le don de sang est menée depuis quelques temps dans les églises et les camps militaires par des équipes mobiles qui sont mises en place pour faire la collecte