Le directeur général du journal Le choc, hebdomadaire congolais, a lancé cet appel lors d’une conférence de presse qui eu lieu le 20 novembre à Pointe-Noire.
Cette conférence de presse était destinée à informer la presse locale de la victoire du journal Le choc dans le procès qui l’opposait à William Bourdon, avocat français, président de l’association Sherpa (œuvrant pour la défense des victimes de crimes commis par des opérateurs économiques) qui a porté plainte contre Asie Dominique de Marseille en avril 2010 pour diffamation. Cela, du fait de la publication dans le journal le choc et son site, des documents sur des comptes bancaires (alimentés par des fonds vautours) ouverts dans des paradis fiscaux mettant en cause la crédibilité de l’avocat français qui, selon Asie Dominique de Marseille, diffame des présidents africains avec les affaires des disparus du Beach et des biens mal acquis. D’après le directeur général du journal le choc, au bout trois ans de procédure, le verdict en faveur de son journal a enfin été rendu public le 30 octobre dernier par la 14echambre du Tribunal correctionnel de Paris.
Outre ce procès, l’étape des échanges a porté, entre autres, sur les affaires de biens mal acquis et des disparus du Beach. Asie Dominique de Marseille a reproché le manque d’application du droit international par certains pays, comme la France, pour certains cas dans ces affaires. « Nous voulons que le regard de l’Europe, et de la France en particulier, sur l’Afrique change. Les Etats sont régis par le droit international et en matière de droit nous sommes égaux», a dit Asie Dominique de Marseille.
Tenant compte de ces faits, il a invité la presse locale à plus d’implication dans des débats constructifs, débats sur des sujets préoccupants, débats allant dans le sens de regarder les problèmes réels du pays ou des pays africains afin de susciter des solutions adéquates. Au lieu, selon lui, de toujours attendre que ces sujets soient traités, souvent d’une manière déséquilibrée, par « les autres » et de tout avaler. «Les africains doivent avoir un autre regard sur l’Europe et vice versa. Nous devons nous regarder en égal. Nous devons arrêter de faire des discours politiques, il faut susciter le débat », a estimé le directeur général.
La conférence de presse de Pointe-Noire succède à celles de Paris et de Brazzaville.
