Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a expliqué le 30 mai, qu’à partir de ce soir tous les messages a trait à l’examen d’Etat baccalauréat session 2016 véhiculé via téléphone des candidats seront sous observation
Cette mesure de surveillance prise en vue de sécuriser le bon déroulement de l’examen a été dévoilé lors de sa communication avec les chefs de classes de tous les établissements scolaires de Brazzaville.
Anatole Collinet Makosso envisage un bac débarrasser de toute fraude ou de fuite de matière. En effet, il a montré aux candidats les arrêtés sanctionnant toute tentative de fraude avant d’indiquer : « le candidat qui tentera à cette mauvaise pratique (anti-sèche, bébé Lili et autres) sera sanctionné conformément à l’arrêté n 6482 du 8 novembre 1988, qui stipule dans son article 5, l’interdiction au candidat de se présenter aux différents examen pendant deux ans. Il bénéficiera d’un emprisonnement d’un an et plus d’après la loi n 7 2009, de septembre 2009 ».
Le ministre a assuré les candidats des dispositions prises pour le déroulement de l’examen, la moyenne d’admission au baccalauréat à 10, des orientations du gouvernement dans le domaine du transport avant d’énumérer les actes qualifiés de fraudes ou de tentative de fraude.
Selon lui, les élèves ont appris durant toute l’année, achevé les programmes et sont capables d’affronter l’examen en toute sérénité. « Vous n’avez pas à vous inquiéter car vous avez travaillé durement pendant toute une année. Vous étiez en contact permanent avec les chefs d’établissement, le personnel du ministère donc n’ayez pas la panique, et soyez serein avant de les inviter à une révision légère », a-t-il assuré
En ce qui concerne le déplacement des candidats vers les centres d’examen, le ministre a souligné que le gouvernement a pris toutes ses dispositions afin que les candidats arrivent tôt dans leurs centres respectifs.
Abordant la question des noms des candidats inscrits sur les listes, il a déclaré. « Je ne pense pas qu’il y aura le problème de nom sur les listes mais au cas où le candidat ne retrouve pas son nom au centre indiqué, le candidat n’a pas à se tracasser qu’il passe son examen au centre le plus proche car les dispositions ont été prises sur la question », a-t-il dit.
Les actes qualifiés de fraudes où de tentatives de fraudes
Selon le ministre, ces actes sont nombreux. Les actions qualifiées de fraude ou de tentatives de fraude sont notamment le traitement d’un sujet hors la salle d’examen, l’échange de copie ou brouillon entre les candidats, la corruption des surveillants ainsi que l’utilisation des documents écrits ou appareils numériques pendant l’examen et bien d’autres.
Au terme de sa communication, les candidats ont exprimé l’engouement d’échanger avec le responsable de l’enseignement. Certains ont estimé que ces mesures décisions par le gouvernement sont trop sévères. Pour les autres rien ne peut plus être changé car l’examen se trouve déjà devant eux et ils n’ont qu’à se soumettre aux normes.
Pour le candidat Norbert Malombo Amisi, élève en terminal C au lycée Nganga Edouard, également président du Mouvement des élèves et étudiants du Congo, a demandé à ses condisciples de se conformer aux dispositions prises. « Nous ne pouvons pas aujourd’hui demander au gouvernement de ramener l’examen à un autre mois, les candidats doivent éviter tous ces actes d’antivaleurs pour ne pas revivre les mêmes erreurs de l’année dernière. Cette année, des journées de sensibilisation contre ces actes d’antivaleurs qui ne font pas avancer le système éducatif congolais ont été organisées dans les établissements pour changer la mentalité des élèves. Le gouvernement ne doit pas s’en prendre qu’aux candidats potentiels mais plutôt qu’aux candidats libres qui brillent dans la corruption des surveillants ».