Le procureur de la République, André Gakala-Oko a rendu public le 19 septembre, au pal ais de justice de Brazzaville, le communiqué du parquet général relatif au déferrement des sieurs Zhou et Daniel Kaya-Kaya, exerçant illégalement, depuis plusieurs années à Brazzaville, les métiers de la santé.
Les deux associés sont tombés sous le coup de la loi parce qu’ils ont refusé d’obtempérer à la mesure prise par le ministère de la santé et de la population relative à la fermeture des centres médicaux privés illégaux.
Rappelons que l’inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bileckot a déclaré, lors de la présentation de ces infortunés à la gendarmerie, que Zhou à braver la décision de l’Etat en continuant à exercer parce qu’il est protégé par Daniel Kaya-Kaya. C’est une preuve d’indiscipline notoire, a-t-il conclu.
« M. Kaya-Kaya, qui a promis de faire intervenir les hommes prétendument haut placés, s’est permis d’arracher la notification et la décision de fermeture du ministère de la santé et de la population », a expliqué Richard Bileckot.
De son côté, le procureur de la République a rappelé que nul n’étant au-dessus de la loi, les deux prévenus doivent être jugés, parce qu’ils ont donné la mort gratuitement à plusieurs Congolais, puis que personne d’entre les deux n’a appris les métiers de la santé.
Notons que la clinique Zhou, dont le propriétaire est de nationalité chinoise, est située à Moukondo, dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali. Elle est spécialisée dans les maladies d’urologie.
Le complice du Pr Zhou, le nommé Daniel Kaya-Kaya est membre du comité central du Parti congolais du travail et ancien maire de la ville de Nkayi, dans le département de la Bouenza.