La chargée du projet « verdir » à l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), Nina Cynthia Kiyindou Yombo a émis le souhait le 26 janvier, après son enquête réalisée dans les zones forestières sur le thème « aperçu des résultats du projet verdir le respect des droits de l’homme dans le bassin du Congo », lors d’un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville
Le projet concerne les zones de réalisation de grands projets forestiers ; miniers ; agro-industriels et infrastructures dans les zones de forêts naturelles; plantations forestières a expliqué Nina Cynthia Kiyindou Yombo.
Il est financé par l’Union européenne et mis en œuvre conjointement par le Centre pour l’environnement et développement du Cameroun, la Brainforest du Gabon ; la maison de l’enfant et de la femme pygmée de la Centrafrique (RCA) et l’OCDH pour la République du Congo.
Le projet verdir a pour objectif de renforcer le respect des droits de l’homme dans le domaine de l’environnement ; de la gestion des terres et des ressources naturelles au Cameroun ; Gabon ; RCA et le Congo.
Autres objectifs : renforcer les capacités et la collaboration entre les organisations des droits de l’homme et celle actives sur les questions d’environnement ; d’exploitation des terres et ressources naturelles dans les pays cibles ; assurer la protection ciblée des droits des communautés et des défenseurs des droits des communautés et des défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement dans les zones d’exploitation des ressources naturelles.
En effet, Nina Cynthia Kiyindou Yombo a indiqué que le constat dans les zones d’exploitation forestières a été l’attribution accélérée des permis d’exploitation des ressources naturelles même dans les zones de conservation ; la superposition des usages d’exploitation forestière ; aires protégées ; mines ; et liquides ainsi que l’accaparement des terres forestières et fragilisation des droits fonciers coutumiers des communautés qui pose le problème de l’effectivement de ce droits pour ne citer que ceux-là.
Selon elle, les droits des communautés locales et des populations autochtones sont violés. Ces derniers ne sont pas consultés lors de la destruction des habitations utilité multi nationales. Ils déplorent l’absence du quota dans les villages pendant les travaux réalisés dans les zones d’exploitation ; le manque d’observation des mesures législatives et règlementaire ainsi que le manque d’étude d’impact.
Outre la déforestation, poursuit-elle, les communautés sont exposées à la pollution des sols ; sources d’eau et rivières occasionnée par les sociétés qui ne détiennent pas des cahiers de charge. C’est le cas des villages de Sitoukola et Koutou ; etc. « La prise en compte des droits des communautés locales et populations autochtones les communautés et les défenseurs de l’environnement dans les politiques publiques dans le domaine de la gestion des ressources naturelles en vue de l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles en général et la gouvernance forestière en particulier », a-t-elle déclaré.