Lac Tchad
Quinze ambassadeurs du Conseil de sécurité de l'ONU se rendent aujourd’hui au lac Tchad, dans le but d'attirer l'attention sur une des plus graves crises humanitaires de la planète, qui combine famine, attaques djihadistes, changement climatique et mauvaise gouvernance. Cette crise touche 21 millions de personnes réparties au Nigeria, au Tchad, au Cameroun et au Niger. Les Nations unies cherchent 1,5 milliard de dollars en 2017 pour la région du lac Tchad, dont près de la moitié pour le nord-est du Nigeria, où 5,1 millions de gens manquent de nourriture. Quatorze pays ont déjà promis 672 millions de dollars au lac Tchad, lors d'une conférence de donateurs à Oslo la semaine dernière.
Côte d'Ivoire
L'ex-chef de la garde républicaine ivoirienne, le général Brunot Dogbo Blé, jugé à Abidjan pour l'enlèvement à l'hôtel Novotel et le meurtre en 2011 de quatre personnes dont deux Français a accusé la France d'avoir « voulu » le crime et nié sa participation. Le général Dogbo Blé, jugé avec neuf co-accusés, a affirmé que « des chars français surveillaient cet édifice lorsque des bandits sont venus opérer avec sang-froid et sérénité ce jour-là, sans que les militaires français n'interviennent ». L’ex-chef de la garde républicaine a déjà écopé de plusieurs peines de prison, dont la perpétuité, pour des assassinats liés à la longue crise politico-militaire qu'a traversée le pays entre 2002 et 2011.
Nigéria
Sept mille personnes ont fui leurs villages autour de la forêt de Sambisa, fuyant les combats des dernières semaines entre le groupe jihadiste Boko Haram et l'armée. Entre le 25 février et le 1er mars, 4.449 personnes sont arrivées dans la ville de Chibok, cherchant une protection après des attaques contre leur village ou des menaces d'attaques. Un autre mouvement de 2.000 personnes arrivant de Kaya, un village proche de Chibok s'est produit le 10 février. Les autorités militaires locales n'ont pas souhaité commenter ces informations. Selon le bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA), plus de 2.500 personnes étaient déjà réfugiées à Chibok, et près de 55.000 à Damboa. Le conflit, qui ravage le nord-est du Nigeria depuis 2009, a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés.
Cameroun
L’offensive menée ces derniers jours par la Force multinationale mixte (FMM) dans le cadre de la guerre contre la secte terroriste nigériane Boko Haram, a permis l’interpellation et la détention à Mozogo, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, de 106 présumés membres de Boko Haram. La majorité des suspects sont des femmes et des enfants, très peu d’hommes, à peine une dizaine. Avant la vague actuelle, certains s’étaient déjà rendus aux militaires et 400 autres environs se sont installés à Zamga et Talamassali sous le contrôle de l’armée.
Brèves
Soumis par Anonyme le jeu, 03/02/2017 - 12:05
Josiane Mambou Loukoula et AFP
Jeudi, Mars 2, 2017 - 11:45
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