Université : le personnel et les étudiants font un don de sang

Mardi, Mars 14, 2017 - 16:45

Le point focal genre de l’Université Marien Ngouabi, que dirige Virginie Ndessabeka organise du 14 au 31 mars, une opération de don de sang à l’Université Marien Ngouabi dans le cadre de la célébration du mois de mars dédié à la femme.

L’action concerne le personnel enseignant ; administratif et étudiants des différentes facultés pendant deux semaines : les facultés de droit et des sciences ; institut supérieur de gestion ; facultés des lettres et des sciences humaines et la faculté des sciences économiques.   

L’objectif est de sauver les vies à base du volontariat, a expliqué Virginie Ndessabeka avant de souligner que leur droit le plus important c’est le droit à la vie car donner son sang c’est donné des vies.

Selon elle, ce geste est la première du genre à l’université bien que les établissements organisent des opérations de don sang d’une manière isolée. « Donner du sang concerne tout le monde car toute personne peut avoir besoin du sang en cas de maladie, accident et bien d’autres raisons », a rappelé Virginie Ndessabeka.   

En effet, l’étudiante Mavie Lourdes Lucides Bafouckat en deuxième année cycle III en Administration du commerce à l’Enam s’est dit soulagé après avoir donné son sang. « J’ai perdu mon père tout récemment à hôpital à cause du manque de sang. Depuis ce jour j’avais décidé de devenir donneur de sang malgré ma peur des piqûres, afin de sauver les vies. », a-t-elle dit.  

Pour le chef service technique par intérim au centre national de transfusion sanguine, Maurice Yoka, le centre ne pourrait qu’encourager l’initiative des femmes de l’Université Marien Ngouabi.

Le taux de la couverture sanguine dans les hôpitaux est encore minime explique-t-il. Le sang collecter par le centre couvre les hôpitaux de Talangai ; Mfilou, Kinkala et Mindouli. Après cette collecte il y a beaucoup de raisons qui font que la demande ne couvre pas les résultats attendus.

Il poursuit que le sang peut être rejeté pour cause du VIH ; hépatite B ; caillot ainsi que la quantité de sang minime ne répandant pas à la poche de sang et autres raisons. « Les hôpitaux n’ont pas encore atteint le taux de couverture sanguine d’où l’on observe plusieurs cas de décès par hémorragie ; l’anemie et même lors des opérations chirurgicales. A cela, il faut toujours multiplier des sensibilisations auprès des populations pour venir donner le sang ».

 

Lydie Gisèle Oko
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