Mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 30 : l'ONU recommande le respect des engagements pris

Mercredi, Avril 19, 2017 - 15:45

Dans l’idée d’échanger de manière concerté et prévenir l’opinion internationale sur l'importance de renforcer les partenariats au niveau mondiale et mettre en place des stratégies efficaces capables d’engranger les financements destinés à la mise en œuvre du programme de développement durable à l'horizon 2030, les hauts responsables des Nations Unies se sont réunis, le 18 avril au siège de leur organisation sur la question.

Au cours de cette rencontre stratégique, les participants ont recommandé que soit renforcer les actes de partenariats pour s'assurer que les besoins en ressources seront satisfaits. Car, le premier impératif sur cette question est celui du respect cohérente et prévisibledes engagements pris en faveur de l'aide publique au développement (APD). « On pourra alors utiliser cette aide de manière catalytique pour intensifier les progrès dans la mobilisation des ressources », a déclaré la vice-secrétaire générale de l'ONU, Amina Mohammed.

En effet, pour Amina Mohammedil est nécessaire de mobiliser les fonds de pension, le secteur des assurances et d'autres sources de capitaux. Par exemple la coopération entre la Banque mondiale et la banque française BNP Paribas,notamment sur les obligations liées aux objectifs de développement durable sans oublier l’encouragement des jeunes entrepreneurs qui œuvre dans le secteur des panneaux solaires, des étudiants qui créent des applications pour les objectifs de développement durable et ceux qui utilisent les données pour anticiper les chocs économiques.

Par ailleurs, intervenant pour sa part, le président de l'assemblée générale des Nations Unies, Peter Thomson, a prévenu que selon les estimations, il faudra un investissement annuel de six milliards de dollars soit quatre vingt dix milliards sur 15 ans pour réaliser les Objectifs de développement durable (ODD). Parce qu’il faudra une transformation du système financier mondial pour réaliser ces objectifs. Pour ce faire, il faut faire le tri entre les différentes sources de capitaux.

« Changer les réflexes de cette catégorie du secteur privé pourrait transformer les efforts mondiaux visant à créer des systèmes financiers susceptibles de promouvoir des investissements à long terme. Le défi de la communauté internationale est d'exploiter ce changement, en créant les bonnes incitations pour que progressivement les acteurs du secteur privé répondent de plus en plus aux besoins du développement durable », a-t-il ajouté tout en précisant que tous  ces efforts doivent être consolidés et intensifiés. D’autant plus qu’il faut d'abord et avant tout réformer les politiques et les cadres réglementaires pour augmenter le financement public et privé des objectifs de développement durable. « il faut créer des incitations pour ancrer la durabilité dans le processus de prise des décisions financières, stimuler l'investissement dans les secteurs les plus cruciaux pour le développement durable et réorienter les flux financiers vers des investissements propres à long terme. Ceci, en augmentant l'investissement étranger direct (IED) et aider les banques à investir dans des projets à long terme et à haut-risques, dont la plupart sont lancés dans les pays en développement », a conclu, Peter Thomson.

Rock Ngassakys
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