A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, l’OMS, à travers un communiqué de presse, appelle les pays à l’accélération des efforts visant à prévenir le paludisme et à sauver des vies.
Grâce aux différentes interventions de lutte contre le paludisme, des progrès ont été notifiés. Depuis 2001, plus de six cent soixante trois millions de cas ont été évités.
Selon le Rapport de l’OMS sur le paludisme dans le monde de 2016, le nombre de cas de paludisme a baissé de 21 % à l’échelle mondiale entre 2010 et 2015 et celui des décès de 29 % sur la même période de cinq ans. En Afrique subsaharienne, l’incidence du paludisme et le taux de mortalité ont baissé de 21 % et de 31 %, respectivement.
D’autres régions, poursuit l’OMS, ont beaucoup progressé en matière de lutte contre le paludisme. A coté de ces avancées, il faut noter que la maladie demeure une grave menace pour la santé publique. « En 2015, le paludisme était responsable de quatre cent vingt-neuf mille décès dans le monde et on dénombrait 212 millions de nouveaux cas. Un enfant mourait du paludisme toute les deux minutes ».
« Tout décès imputable au paludisme, maladie qu’il est possible d’éviter ou de traiter, est simplement inacceptable », a indiqué le Dr Pedro Alonso, Directeur du Programme mondial de lutte antipaludique à l’OMS. « Aujourd’hui, nous invitons instamment les pays et les partenaires à accélérer le rythme de l’action, en particulier dans les pays à revenu faible où la charge du paludisme est élevée. ».
Avec le diagnostic et le traitement, l’OMS recommande un ensemble d’approches de prévention qui ont fait leurs preuves, notamment l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations et les traitements préventifs pour les groupes les plus vulnérables, à savoir les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq ans et les nourrissons.
« Les outils recommandés par l’OMS ont permis de faire des progrès mesurables dans la lutte contre le paludisme », a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Nous devons toutefois donner une plus forte impulsion à la prévention, en particulier en Afrique, le continent qui supporte la charge la plus élevée de la maladie. »