La Chambres de conciliation d’arbitrage du sport (Ccas) a rendu son verdict le 2 juillet en invalidant les résultats issus des assemblées générales électives tenues respectivement au mois de mai par les fédérations nationales d’Athlétisme, de la boxe et de handball.
Le tribunal dirigé par Corneille Moukala Mokoko a, par ailleurs indiqué que ceux qui ne sont pas contents de ces décisions peuvent aller au Tribunal arbitral du sport à Lausanne en Suisse. C’est une grande première dans l’histoire du sport congolais. Lors de la prestation de serment en février dernier, les membres de cette chambre qui avait prêté serment en février ont respecté l’engagement pris d’assainir le milieu sportif congolais à travers des décisions responsables et judicieuses. Ils ont demandé aux présidents élus de dans l’irrégularité de repartir aux urnes.
La CCASS a ordonné à ces trois fédérations, la mise en place par le Ministère des sports et de l’éducation physique d’une commission adhoc à l’effet de gérer la période transitoire, de préparer et convoquer une nouvelle assemblée générale dans un délai de 60 jours pour l’athlétisme et 90 jours pour la boxe et le handball. Les commissions de la boxe et de handball auront entre autres mission la relecture des textes fondamentaux des fédérations de boxe et de handball. Les membres de ces commissions sont interdits de postuler dans les différents postes à pourvoir.
Diverses raisons ont poussé la Tribunal à prendre ces décisions. En athlétisme, le litige opposait Jean Baudouin Mounga Sembé à Emmanuel Mpioh. Ce dernier avait saisi la chambre suite à la présence de Bernard Boungoula dans le secrétariat du présidium sans avoir reçu mandat. Le tribunal lui a donné raison, qualifiant la présence de Boungoula comme vice de forme et de compétence. Car son nom n’y figurait pas sur la note de service du ministère des Sports indiquant les personnes à superviser les travaux. « Sa présence peut être un soupçon de partialité de la part du requérant »
A la boxe, le président sortant Marie Magloire Dambenzet était opposé à Patrice Libali. La chambre a qualifié de violation fragrante de parallélisme de forme et de compétence la candidature Patrice Libali à la présidence de la Fécoboxe. Le Tribunal a condamné le fait que l’assemblée de la Fécoboxe avait été suspendue pour irrégularité de Patrice Libali et personnes non habilitées à installer Libali à la tête de la Fécoboxe. Au handball, le quitus refusé au bureau sortant est l’une des causes de cette invalidation. La Chambre a commis Raphael Ebanga, expert comptable diplômé, commissaire aux comptes agréé CEMAC en vue de procéder à l’audit des comptes pour une période de la dernière olympiade 2009-2012.