Le Forum économique mondial sur l’Afrique s’est ouvert officiellement le 4 mai, à Durban (Afrique du Sud) sur le thème : « L’Afrique dans le nouveau contexte mondial ».
Pendant trois jours, les dirigeants politiques et économiques du monde discuteront sur l’avenir et les liens économiques des pays africains, en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement du continent.
Les défis du continent, en particulier ceux posés par la baisse des cours des matières premières qui ont plombé la croissance des locomotives africaines seront également abordés. Une séance plénière sera consacrée aux Etats fragiles, une autre à la famine et à la croissance inclusive.
Le ministre de l’Economie allemand Wolfgang Shaüble donnera des détails sur le programme « compact with Africa ». L’Allemagne souhaite que l’Afrique soit une priorité du G20 qu’elle préside cette année. Le Forum fera également la part belle aux start-up qui se sont développées pour devenir des géants. Il soulignera le fort potentiel qu’offre le numérique notamment dans les secteurs de la banque et de la santé.
En marge du forum, des rencontres bilatérales des Chefs d’Etat et investisseurs, une Session sur l’électrification de l’Afrique et un panel de haut niveau sur le G20 et l’Afrique sont également prévues.
Ce sommet intervient à un moment particulier pour l’Afrique du Sud qui a vu sa notation abaissée par deux agences et mis au rang de « à risques », suite à un remaniement controversé il y a deux mois. Le limogeage du ministre des Finances, Pravin Gordhan, réputé intègre, est à l’origine de la grogne et de la dégradation de la note économique de l’Afrique du Sud. Depuis lors, le Président Zuma fait face à une fronde sociale sans pareil et est contesté de toutes parts.