Cet appel a été lancé cinq jours sur sept de la semaine dernière lors des descentes que le responsable de l’association avenir de notre communauté (A.A.N.C) a effectuées dans plusieurs établissements scolaires de la ville océane.
Cette descente de sensibilisation et de conscientisation des élèves des centrés visités a permis à Gilles Wilfrid Loumingou d’être en face d’un échantillon de près de 8000 élèves. Ces campagnes ont porté entre autres sur la vulgarisation des lois antifraudes, sur les dispositions à prendre pour ne pas tomber dans ces fraudes qui sont des mauvaises manières à écarter du système éducatif du pays.
A la fin des différents contacts qu’il a eus avec les élèves, le responsable de L’A.A.N.C s’était exprimé : « Dans cette campagne que nous avons menée, nous avons été présents dans plus de 49 salles de classes de plus de 20 établissements scolaires (écoles primaires, collèges et lycées publics) avec un total estimatif de près de 8000 élèves sensibilisés et conscientisés. Cette activité appuie bien, a poursuit l’orateur, à l’action gouvernementale dans le cadre sa lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire », a-t-il indiqué.
Pour l’un des participants à cette activité, celle-ci vise à relever le degré de conscience des élèves-candidats aux examens en mettant à leur connaissance les déférentes notes circulaires qui fixent le bon déroulement des examens, en occurrence les notes circulaires ministérielles n°0267/MEPSA et n°003/METPFQE interdisant le port du téléphone portable, les calculatrices programmables dans les centres. Et aussi des dispositions de lois qui sanctionnent tous délits ou tentatives de fraude , à savoir l’arrêté n°6482 du 08 novembre 1988, qui interdit à l’élève de se présenter pendant plus de deux à un examen d’Etat et concours en République du Congo, et, la loi 7-2009, de septembre 2009, qui prévoit une peine d’emprisonnement allant d’un an et plus pour les mêmes délits. Et toujours dans la même optique, l’arrêté n° 7487, portant uniformisation du port de la tenue scolaire dans les écoles publiques et privées, question d’attirer l’attention une fois de plus des élèves sur le respect de celui-ci.
Pour terminer, Gilles Wilfrig Loumingou se dit satisfait de ces descentes car l’objectif pour lui venait d’être atteint. Car au cours de celles-ci il a constaté une oreille attentive de la part de ses interlocuteurs qui sont les élèves. Cependant il a souhaité continuer ces activités l’année prochaine pour vaincre à jamais les anti-valeurs dans les écoles, les collèges et les lycées.